Des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal ont manifesté dimanche pour dénoncer la lenteur des négociations de leurs contrats de travail et le manque de personnel.
«Il y a eu énormément de suppression de postes ces dernières années, surtout des emplois saisonniers qui touchent l’entretien du cimetière. Cela affecte directement le service à la clientèle. On prend notre travail à cœur. On se bat pour notre travail et nos conditions, mais aussi pour les clients», indique Patrick Chartrand, joint par téléphone, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN).
Le syndicat mentionne que les employés sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018.
« Depuis l’abolition de cinq postes de représentants durant la pandémie, nous vivons une surcharge constante répartie sur toute l’équipe. Cette réalité quotidienne compromet notre capacité à soutenir les familles endeuillées», explique pour sa part Éric Dufault, président du Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN).
Le syndicat précise que les employés sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017.
D’après le syndicat, l’employeur ne serait pas ouvert aux négociations. «La Fabrique Notre-Dame invoque toujours des problèmes financiers pour justifier ses maigres offres ou ses réductions de plancher d’emploi», souligne Frédéric Brun, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN).
À l’entrée du cimetière, les manifestants ont remis des roses aux visiteurs à l’occasion de la fête des Mères.