Deux projets visant à améliorer la sécurité routière ont été déposés lors de la dernière séance du conseil d’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, dans le but d’obtenir une subvention du Programme d’aide financière du Fonds de la sécurité routière (PAFFSR) du gouvernement du Québec.
La première initiative consiste en une interdiction de stationnement à cinq mètres de certaines intersections à l’aide d’aménagements permanents comme des supports à vélos, des saillies virtuelles ou des pots de fleurs. Certaines intersections seraient priorisées, comme celles donnant sur des pistes cyclables, des corridors scolaires ou sur des rues commerciales.
«Nous avons identifié plusieurs intersections problématiques où ces aménagements pourraient représenter une solution en améliorant la sécurité», soulignent les membres du conseil d’arrondissement, dans le sommaire décisionnel de leur dernière rencontre.
Ce genre d’aménagement installé à des intersections permettrait de «réduire la longueur de la traversée piétonne, d’augmenter le respect de la priorité piétonne, de servir de mesures d’apaisement de la circulation et d’augmenter la visibilité aux intersections», estime-t-on.
Le deuxième projet concerne une série de mesures d’apaisement visant à sécuriser les trajets piétons et cyclistes dans l’arrondissement. Celles-ci pourraient par exemple consister en des dos d’âne, des radars pédagogiques ou des afficheurs de traverses piétonnes.
«Ces mesures s’adressent plus directement aux automobilistes, mais ont le bénéfice d’accroître de façon substantielle la sécurité des piétons et cyclistes», indique l’arrondissement. Selon ce dernier, en plus de réduire la vitesse dans le quartier, ces installations pourraient avoir un impact direct sur le comportement des automobilistes.
Au total, ces deux projets nécessiteront un investissement de 651 000$. L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville s’est engagé à financer la moitié des initiatives, soit 325 500$.
Le PAFFSR est un programme du ministère des Transports du Québec qui vise «à soutenir les organismes qui souhaitent réaliser des projets permettant d’améliorer la sécurité routière et ceux qui viennent en aide aux victimes de la route». Financé à partir des infractions détectées par les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges, il octroie une aide financière d’au plus 350 000$ aux projets approuvés.