Anjou

Ève Péclet à la reconquête du poste de députée de la Pointe-de-l’Île

Ève Péclet affrontera le député bloquiste sortant Mario Beaulieu, l’actuel maire de Montréal-Est Robert Coutu, qui tentera de se faire élire sous la bannière du Parti Conservateur, et le libéral Jonathan Plamondon, un médiateur en relations de travail pour le gouvernement fédéral.

Députée néodémocrate de la Pointe-de-l’Île de 2011 à 2015, Ève Péclet a annoncé sa candidature à l’investiture du NPD en prévision de l’élection fédérale de 2019.

Diplômée en Droit de l’Université de Montréal, Mme Péclet avait été élue en 2011 lors de la «vague orange», avant d’être défaite par le bloquiste Mario Beaulieu lors de l’élection de 2015. Ce dernier l’avait emporté par une avance de plus de 2700 voix sur son plus proche adversaire, la libérale Marie-Chantale Simard. La candidate néodémocrate avait terminé en troisième position.

«Je suis excitée à l’idée de défendre la plateforme du NPD et de représenter La Pointe-de-l’île à nouveau, a-t-elle déclaré par communiqué. Il y a beaucoup de progressistes ici dans la circonscription. Ils sont déçus du bilan des libéraux et des promesses brisées de Justin Trudeau et je veux encore être leur voix à Ottawa.»

Lors de son mandat, elle a notamment occupé le rôle de porte-parole adjointe de l’opposition officielle en matière d’Affaires étrangères, avant de devenir porte-parole adjointe à la Justice. En 2014 et 2015, elle a également présidé le Caucus fédéral des jeunes néo-démocrates.

«La présence d’Ève dans notre équipe est une merveilleuse nouvelle, s’est réjoui dans un communiqué le chef-adjoint du NPD, Alexandre Boulerice. J’ai bien hâte de travailler à ses côtés, au cours des prochaines années, pour défendre les intérêts des Québécoises et Québécois.»

Le défi sera grand pour la candidate néodémocrate: depuis sa création en 2003, la circonscription de la Pointe-de-l’Île était un château-fort bloquiste avant de tomber aux mains du NPD, le temps d’un mandat. La députée bloquiste Francine Lalonde y avait été confortablement élue en 2004, 2006 et 2008, l’emportant chaque fois avec une avance de plus de 18 500 voix.

L’investiture aura lieu le 3 septembre prochain. Aucun autre candidat ne s’étant présenté, la nomination d’Ève Péclet n’est qu’une formalité, confirme son agent de communication, Guillaume Francoeur.

 

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