Fin novembre, un jeune homme d’Anjou a vraisemblablement sauvé la vie d’une femme aux Galeries d’Anjou.
Pierre-Marc Gauthier, 26 ans, travaille à la SAQ des Galeries d’Anjou depuis trois ans. Un jour de la fin novembre, alors qu’il prend une pause de quinze minutes, il remarque un attroupement de personnes à l’intérieur du centre commercial. Au sol, une femme est étendue.
«Je sors tout de suite et je demande si quelqu’un va intervenir. Personne ne me répond.»
Il se penche au-dessus de la victime, tente de communiquer avec cette dernière, mais n’obtient aucune réponse.
«Elle est totalement dans les vapes.»
Pierre-Marc constate également que le pouls de la femme est faible et que sa respiration est difficile.
«Je l’ai placée sur le côté. Immédiatement, elle s’est mise à restituer, environ huit fois, avant de prendre une bonne respiration.»
Tandis qu’il porte secours à la femme, il demande à un badaud d’appeler l’ambulance et à d’autres d’aller chercher un agent de sécurité du centre commercial.
Une fois les ambulanciers en ligne, Pierre-Marc prend le téléphone et suit les directives qui lui sont transmises.
Parmi les badauds, dont le nombre augmente de minute en minute, on parvient à trouver une amie de la victime à qui l’on pose des questions.
«Elle a dit que son amie avait la trentaine, mais elle ne savait pas si elle avait consommé ou mangé quelque chose. Elle ne savait pas grand-chose, en fait», se remémore Pierre-Marc.
Une question de rapidité
Une agente de sécurité arrive alors sur les lieux et prend le relai avec les ambulanciers.
Lorsque Pierre-Marc lui demande si elle a encore besoin de lui, cette dernière le remercie et lui dit qu’il a sauvé la vie de la jeune femme en ayant agi aussi vite.
Pierre-Marc n’a pas revu la femme depuis.
Directeur par intérim à la SAQ, Jean-Philippe Benoit confirme l’histoire.
Même s’il n’était pas présent ce jour-là, on lui a raconté que Pierre-Marc a gardé son calme du début à la fin et que sans son intervention, la dame serait probablement morte.
Pierre-Marc a suivi des cours de premiers soins il y a plus d’un an, et selon son père René, on devrait tous faire la même chose.
Impressionné par cette histoire, un résident d’Anjou a entamé des démarches afin que Pierre-Marc reçoive une médaille de l’Assemblée nationale.
Une histoire à suivre, donc.