Le judo est un sport de combat qui s’adresse à tout le monde. Basé sur une philosophie et un code moral, il est issu de la synthèse d’anciennes formes d’autodéfense à mains nues et de différentes écoles de jiu-jitsu.
Bénéfique pour la santé globale, il permet à ceux qui le pratiquent de développer la coordination, la rapidité, la souplesse, le sens de l’équilibre et il favorise le développement de la confiance en soi ainsi que l’autodiscipline.
Le judo est un sport non discriminatoire qui se veut une voie éducative pour devenir un meilleur citoyen. «C’était dans l’idée de départ du créateur, explique l’entraîneur de judo du Club Shidokan situé dans Notre-Dame-de-Grâce (NDG), Vincent Marticotte. Ça commence à l’âge de deux ans et il n’y a pas de limite d’âge. Il y en a qui en font à 90 ans. Autant les enfants que les parents peuvent s’inscrire en judo. Pour ce qui est des conditions physiques, différentes catégories existent pour rejoindre ceux qui ont certaines restrictions ou un handicap. En plus, le judo est un sport peu coûteux.»
Un centre national d’entraînement de judo
Fondé il y a 48 ans, le Centre de judo Shidokan a été le centre national d’entraînement durant plus de 40 ans.
Tous les athlètes canadiens devaient s’entraîner au Shidokan. Il y a environ cinq ans, 70 M$ ont été investis pour transférer le centre national vers le Stade olympique. «Depuis, on est devenu un centre régulier», poursuit M. Marticotte.
Hiroshi Nakamura, propriétaire du Shidokan et professeur de judo, est un des rares Canadiens à détenir un 9e Dan, c’est-à-dire l’avant-dernier grade dans ce sport. Directeur technique du Club, M. Nakamura a été vice-champion du Japon en 1966 et plusieurs fois entraîneur olympique. Il est aussi membre de l’Ordre du Canada et médaillé du Jubilé de la reine Élizabeth.
Nicolas Gill, une légende en judo qui a participé quatre fois aux Jeux olympiques, a étudié avec M. Nakamura. En 2021, trois judokas du Shidokan ont représenté le Canada aux Jeux olympiques et paralympiques. Il s’agit d’Arthur Margelidon et d’Antoine Valois-Fortier pour les olympiques et de Priscilla Gagné pour les paralympiques.