Jeudi 13 octobre, les membres du Syndicat des employés du bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges ont voté à l’unanimité en faveur d’un mandat de grève générale illimitée qui sera déclenchée au moment opportun.
Initialement, c’est une grève de 30 jours qui avait été déclenchée le 20 septembre, après que l’employeur, qui maintient un gel des salaires depuis 2017, ait refusé d’aborder les questions pécuniaires. Après une séance de négociation entre le syndicat et l’employeur qui s’est tenue le 30 septembre où l’offre de l’employeur a été qualifiée de «miettes» par le président du syndicat, Éric Dufault, l’optimisme envers une résolution rapide s’était dissipé.
M. Dufault dénonce le mépris récurent du patronat. «L’employeur nous a envoyé une lettre d’intimidation visant à brimer nos droits syndicaux», déclare-t-il.
Le syndicat revendique l’octroi d’une enveloppe budgétaire qui permettra de convenir d’une hausse de salaire pour tous les employés du cimetière. Alors que les tensions augmentent, la Confédération des syndicats nationaux souhaite régler le conflit.
«Pour régler un conflit de travail, il n’y a qu’une recette bien simple : on propose dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin d’en arriver à une entente, on s’assoit à la table de négociation, on y met sa bonne foi et on règle », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN via un communiqué.