IDS-Verdun

Relâche techno

Fabriquer son propre robot, c’est loin d’être banal comme projet de semaine de relâche. C’est ce que propose l’organisme verdunois Grandir sans Frontières. Beaucoup plus qu’un simple jouet à assembler, le projet permettra à vingt jeunes de huit à douze ans de s’initier à la robotique, à l’ingénierie et à la programmation.

«On a remarqué que les jeunes ont l’habitude d’utiliser tout plein d’objets technologiques, mais ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’il y a à l’intérieur et ne se demandent pas toujours comment ça fonctionne. Ils sont de simples consommateurs. Nous, on veut en faire des acteurs de la technologie», soutient Agnès Bohn, directrice générale de Grandir sans Frontières.

Chacun des participants recevra un bac contenant des circuits, des fils, des roues, tout ce dont il aura besoin pour fabriquer son robot roulant. À raison de deux heures par jour, ils travailleront sur leur projet, puis le personnaliseront pour en faire un objet unique.

«Les plus motivés vont même avoir les connaissances nécessaires pour upgrader leur robot après le camp, quand ils le ramèneront à la maison», ajoute-t-elle.

Le reste de la journée sera consacré à des activités classiques, des sorties sportives, le plus souvent possible en suivant la thématique numérique du camp.

Robotique 101
Les jeunes ne feront pas de codage en dur, une activité qui serait plutôt adaptée à des adolescents. Pour programmer leur robot, ils utiliseront un logiciel qui permet d’insérer des blocs d’actions les uns dans les autres, définissants les commandes au robot.

Toutes ces informations se retrouvent dans le système grâce à une carte Arduino, pratiquement un mini-ordinateur, très souvent utilisée par les ingénieurs.

«C’est vraiment accessible pour tout le monde», commente Mme Bohn.

Bien que les activités technologiques sont surtout populaires auprès des garçons, un très grand nombre de filles est déjà inscrit au camp. Un succès pour la directrice, qui souhaite que ses activités soient inclusives et qu’elles démocratisent des domaines comme l’ingénierie et la robotique, traditionnellement plus masculins.

Ancré à Verdun
Grandir sans Frontières a vu le jour en 2003 à L’Île-des-Sœurs. D’abord formé uniquement de bénévoles, ses activités se limitaient à la réparation d’ordinateurs pour les remettre à des organismes dans le besoin un peu partout dans le monde.

Depuis son arrivée sur la rue Wellington en 2013, un nouvel axe pédagogique a été développé. L’organisme propose donc des formations aux enfants, entre autres par les écoles et les camps de jour, mais aussi aux adultes.

Inscriptions: grandirsansfrontieres.org

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