Les Verdunois peuvent s’appuyer sur Refuge Animex pour prendre en charge les chats retrouvés sur le territoire. Sans adresse fixe, les fondateurs font appel aux familles d’accueil et aux adoptants pour venir en aide aux félins. Ils collaborent aussi avec le Service ambulancier Animex qui intervient lorsque la remise en liberté est jugée comme étant la meilleure option pour l’animal.
Le groupe derrière l’initiative est composé de cinq personnes qui sont impliquées depuis plusieurs années dans différents refuges de la métropole.
«Pour nous, ça allait un peu de soi qu’une fois les animaux rescapés ou soignés, on ne pouvait pas arrêter l’action. […]On le fait pour des questions de salubrité, mais aussi pour le bien-être des animaux et pour avoir une portée éducative», rapporte la porte-parole, Isabelle Thibeault.
Pour le moment, c’est le territoire de Verdun qui est concerné par le service, mais à plus long terme, les arrondissements avoisinants pourraient être visés, comme LaSalle.
«C’est assez fascinant de voir le boulot qu’il y a sur le territoire de Verdun, soutient M. Thibeault. On est en activité depuis le 22 juin et on s’occupe déjà d’une vingtaine de chats. On cherche des familles d’accueil, car il y a déjà eu beaucoup d’interventions de réaliser.»
Le refuge recherche des familles d’accueil qui pourraient prendre en charge un ou plusieurs félins sur une base temporaire, en lui donnant à manger et en s’occupant des frais de litière.
Interventions
Dès que les chats sont recueillis, ils ont une visite chez le vétérinaire pour s’assurer d’être en santé et stérilisé, ainsi que d’avoir une micropuce. Pour ces besoins, le refuge fait appel aux services de l’Hôpital vétérinaire de Verdun.
«On amène ensuite l’animal dans une famille d’accueil. Il n’est pas gardé dans une cage, il est tout de suite socialisé pour le rendre adoptable parce qu’on peut avoir des chats plus sauvages. Et si on n’y parvient pas, parce que certains ont grandi dans la rue, alors on fait de la capture-stérilisation-relâche», explique la porte-parole.
Elle estime qu’il y a environ 50 000 abandons par année à Montréal, dont 35 000 chats.
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