Ginette Painchaud a ouvert officiellement son restaurant Les îles en ville le 20 novembre 2008. Pour célébrer ses dix années, elle a organisé une soirée à laquelle ont participé l’ensemble de ses employés et une cinquantaine de ses plus fidèles clients.
Son père avait un restaurant aux Îles de la Madeleine où Ginette Painchaud a chanté et été barmaid.
«C’était nouveau d’en avoir un à moi, mais ce n’était pas nouveau d’œuvrer avec le public, souligne-t-elle. J’ai fait ça toute ma vie. J’ai été animatrice de radio à CJMS à Montréal, j’ai organisé des spectacles au Grand Medley à l’époque et j’ai été producteur d’un album. Ça a tourné autour de ça, qui a abouti aux Îles en ville.»
La propriétaire voulait créer à Montréal l’ambiance familiale et d’entrepreneur dans laquelle elle a grandi aux îles. Son oncle Martin Painchaud chante d’ailleurs depuis le premier jour des Îles en Ville. Parmi l’équipe de cinq qui travaille en salle et en cuisine, il y a aussi sa fille Émilie qui les a rejoints dans les premiers mois qui ont suivi l’ouverture.
C’est naturellement que Ginette Painchaud a choisi d’ouvrir son établissement à Verdun. «On est beaucoup de Madelinots dans l’arrondissement, c’est un peu la capitale en dehors des îles. Nous autres on est un peu comme l’ambassade comme on dit. Les gens viennent ici pour toutes sortes de raison, de bouffe, de guide touristique, de station où venir chercher des choses», soutient-elle.
Évolution
Le restaurant de la rue Wellington n’a pas vraiment changé, bien que de la décoration se soit ajoutée. «La plupart des choses qui sont sur le mur, ce sont des choses qui ont été données en cadeaux, raconte Mme Painchaud. Je peux nommer chaque objet et dire d’où il vient, qui me l’a donné et à quelle occasion. C’est vraiment le fun parce que les gens me rapportent beaucoup d’objets recyclés.»
Bien qu’il se veuille plus varié, le menu aussi a su garder ses «plats-vedettes» dont la galette à la morue, la lasagne de loup marin et le pot en pôt aux fruits de mer. Ce dernier est composé de pétoncles, crevettes, homard et pomme de terre, le tout recouvert d’une pâte feuilletée et servi avec une salade. «Ici, on ne fait pas de la grande gastronomie, on fait de la bonne bouffe maison. C’est savoureux et réconfortant», insiste la femme de 55 ans qui rêve toutefois de moderniser sa cuisine avec un plus gros four, entre autres.
Si certaines années ont été meilleures que d’autres, l’anniversaire des dix ans se passe dans la bonne humeur avec un concert de Martin Painchaud ainsi qu’un tirage de prix.