L’auteure-compositrice et interprète Annie Comtois célébrera ses dix ans de carrière sur scène à la place des Arts, à la fin du mois. La Verdunoise de 38 ans, qui considère s’être lancée tardivement dans la musique, espère à présent accompagner les artistes.
Comme son père et son oncle jouaient de la guitare par passion, Annie Comtois a grandi avec la musique. À l’âge de 8 ans, elle a été dans une chorale à l’école puis, au secondaire, elle a chanté dans plusieurs spectacles dans le cadre de sa concentration théâtre.
Au collégial, elle a passé près d’un an en Australie où elle a suivi des cours de musique et de théâtre, mais sa formation était essentiellement en communication. À son retour, elle a directement intégré l’université et a choisi de poursuivre ses études en anglais, en creative writing.
En parallèle, elle a également suivi des cours de chants en particulier, ce qui lui a permis de faire des spectacles lorsqu’elle en avait l’opportunité.
«On m’avait lancé un défi d’aller chanter dans le métro. Je l’ai fait et ça a été un tremplin. J’ai décroché un premier contrat en 2003 pour un mariage gay, qui était dans les premiers au Québec. À ce moment-là, ce n’était pas mon métier à temps plein», raconte Annie Comtois qui, depuis, en a fait une chanson dans son troisième album, La chanteuse du métro.
La chanteuse vient d’une famille de comptables, avec des tantes et une grand-mère couturières. «Le coup d’envoi, c’était en 2008 parce que j’ai suivi une formation en lancement d’une entreprise, souligne-t-elle. Quand on est chanteur artistique, c’est rare d’être salarié, donc il faut se mettre à notre compte, mais ça ne veut pas dire qu’on sait comment faire. Cette année-là, j’ai lancé ma carrière, j’ai présenté 70 spectacles et j’ai présenté un premier album.»
Titres
Son dernier titre mis en ligne l’été passé et intitulé Carte postale a été filmé aux États-Unis pour faire référence à son voyage d’écriture réalisé à l’étranger, au Panama.
La chanteuse considère chaque sortie d’album comme étant un moment charnière. En 2008, elle a sorti Précieuses minutes, en 2009, Ma place sous le soleil et en 2017, Les Escales.
«Des albums, c’est de plus en plus difficile à vendre et c’est un défi de financer des projets. Par exemple, Les Escales a coûté près de 30 000$. Le numérique, c’est pas mal la nouvelle voie. J’ai quand même beaucoup de rêves et si je pouvais lancer un nouvel album, j’en lancerais un de Noël avec des chansons originales en grande partie.»
La compositrice avait d’ailleurs écrit C’est Noël aujourd’hui qui avait eu du succès sur scène. Une autre de ses envies seraient de faire des collaborations avec d’autres artistes, voire de participer à une comédie musicale.
Projets
Si Mme Comtois considère sa voix comme étant son instrument principal, elle a également appris le piano. Elle l’utilise pour composer ou encore lorsqu’elle donne des leçons de chant pour les exercices de vocalise.
«Pour l’instant, je suis toujours accompagnée de musiciens dans mes spectacles, car ils sont meilleurs que moi. J’aimerais jouer sur scène. C’est un rêve que j’avais mis de côté parce que j’ai plusieurs cordes à mon arc – l’écriture, le chant, le coaching artistique – mais j’aimerais m’y remettre, pratiquer pour pouvoir m’accompagner sur quelques chansons.»
Elle a également un nouveau projet de Locomotive artistique. «C’est axé sur des coachings artistiques destinés autant pour les gens qui veulent faire de la musique, écrire des chansons ou pratiquer l’art pour le plaisir, que pour des gens qui veulent propulser leur rêve de carrière. Moi, ça a changé ma vie, alors j’espère transmettre cette passion à d’autres.»
Pour le mettre en avant, un site internet sera créé dans les prochains jours.
Annie Comtois sera en concert le 25 janvier à 20h à la salle Claude-Léveillée de la Place des arts (175, rue Sainte-Catherine O).
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