Une bibliothèque de semences vient de voir le jour à la Maison d’environnement de Verdun. Les résidents peuvent se servir gratuitement et contribuer pour l’enrichir.
Les résidents se présentent au local de la 1re Avenue pour récupérer des graines en sachet, partiellement ou entièrement.
«On a une banque de graines pour commencer, annonce l’agente de projets, Eugénie Potvin. Ils peuvent en prendre, mais l’idée est de redonner ensuite des graines de leur récolte pour continuer les échanges. Ça peut être des semences qu’ils ont cultivé, ou parce qu’ils auraient acheté des quantités trop grandes pour leur consommation.»
Tout est comptabilisé sur un fichier présent sur le site internet de la Maison de l’environnement et régulièrement mis à jour pour éviter les déplacements infructueux.
Une centaine de semences sont déjà disponibles. Parmi les plantes potagères, on retrouve notamment la Gourgane Petite du Lac, le Haricot Grand-mère et le pois Alaska. Quant aux plantes sauvages, on peut citer l’asclépiade commune, l’achillée Millefeuille, ou encore la rudbeckia hirta.
Conservation
«Notre objectif est d’avoir un partage de ressource commune, d’inciter les résidents à jardiner, rapporte Mme Potvin. Nous le faisons aussi pour la conservation des semences et promouvoir les espèces plus indigènes et nectarifères. C’est un peu reprendre le contrôle de cette production de semences qu’on a un peu donné aux compagnies en les reprenant à la fin de la saison.»
Les plantes à fleurs sont les plus faciles à récupérer, mais certaines plantes potagères peuvent aussi représenter un bon entraînement pour commencer, comme les haricots et les tomates.
Toutes les informations sont données à la bibliothèque de semences par le personnel de la Maison de l’environnement ou lors d’événements grand public, comme la fête d’agriculture urbaine qui aura lieu en mai sur le toit du stationnement Éthel.
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