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L’équipe junior canadienne de water-polo arrive 10e au Portugal

Deux joueuses de l'équipe canadienne se trouve devant le filet dans la piscine.

La Verdunoise Marianne Bouchard-Côté mettra tous les efforts pour améliorer ses performances devant le filet de l’équipe canadienne junior de water-polo.

La gardienne de but Marianne Bouchard-Côté revient des Championnats mondiaux juniors de water-polo de la FINA, qui se déroulaient à Funchal, au Portugal. La Verdunoise est heureuse de son expérience, même si le Canada s’est incliné face aux Australiennes, se classant au 10e rang.

L’adolescente a eu l’occasion d’affronter des équipes contre qui elle ne s’était jamais mesurée, telle que la Grèce et la Nouvelle-Zélande, mais est déçue de ne pas avoir atteint les objectifs fixés.

«Les entraîneurs s’attendaient à ce que nous soyons dans le top 5. D’un autre côté, on a pu constater les améliorations qu’il faut faire dès maintenant», affirme l’athlète de 17 ans.

Au plan physique, la formation canadienne n’avait pas de difficulté à talonner leurs adversaires. «On ne traînait pas à l’arrière. C’était plutôt la cohésion et la chimie dans l’équipe qu’il manquait», explique-t-elle.

Les joueuses de l’équipe proviennent des quatre coins du pays, dont 5 sur 13 de Montréal. Les autres sont de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et des prairies. Les entraînements sont donc plus difficiles à coordonner.

Marianne Bouchard-Côté se souvient d’un en particulier dans la métropole qu’elle qualifie d’intense. «On s’entraînait sept heures par jour durant une semaine, alors que moi je suis habituée à un maximum de cinq heures», précise-t-elle.

Cela demande beaucoup de discipline, notamment pour les étirements qu’elle doit effectuer chaque matin et chaque soir afin de bien récupérer.

Afin d’atteindre le prochain du niveau de compétition, l’équipe canadienne devra surtout travailler la préparation mentale selon la Verdunoise.

Conquise

Marianne Bouchard-Côté a commencé à pratiquer le water-polo alors qu’elle était en 5e année du primaire. Un entraîneur de Verdun, qui désirait former une équipe locale, était passé dans son école pour présenter ce sport. Elle se rappelle qu’il parlait notamment des ballons, qui grossissaient selon le calibre.

«J’ai fait wow, s’exclame la gardienne de but. Déjà au primaire, j’avais besoin de bouger. Le water-polo comblait ce désir d’adrénaline que j’avais et que j’ai encore.»

La joueuse a été conquise dès la première pratique. «Je suis tombée en amour et depuis je n’ai jamais arrêté», ajoute-t-elle.

C’était la deuxième participation de Marianne Bouchard-Côté aux mondiaux. Avant de passer chez les seniors, il lui reste deux autres occasions de participer à ce tournoi international. Pour ce faire, le Canada doit espérer une première ou une deuxième place aux championnats panaméricains, qui auront lieu l’été prochain, à Edmonton, en Alberta.

L’an dernier, l’équipe canadienne junior avait été couronnée championne à Tampa Bay, en Floride.

À court terme, Marianne Bouchard-Côté désire surtout se concentrer sur ses objectifs personnels. Elle veut faire plus de musculation pour réussir à faire des dégagements plus haut. Elle veut aussi prendre de meilleures habitudes alimentaires dans le but de changer de niveau.

À long terme, l’athlète désire faire un cycle olympique. «Je suis consciente que c’est ambitieux et que c’est beaucoup de travail, c’est pourquoi je me prépare tout de suite», conclut-elle.

Entre temps, elle fera tout pour remporter les prochains championnats mondiaux.

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