«Il faut sortir du moule arrondissement contre ville centre, nous sommes Montréalais, sans pour autant laisser de côté notre fierté verdunoise», s’est empressé de dire le maire de Verdun, Jean-François Parenteau, qui défendait la réforme du financement des arrondissements.
La réforme amorcée à l’instigation du maire Denis Coderre a pour effet de répartir autrement les revenus en imposant des transferts de gestion et de revenus des parcomètres et autoparcs et des permis de construction. De plus, Montréal assumera désormais la gestion des sites de disposition de la neige. On notera ici l’engagement de l’administration Coderre d’assurer une meilleure coordination de l’enlèvement de la neige d’un arrondissement à l’autre. Le budget de Verdun rapporte également une diminution des revenus de location d’édifices municipaux.
La rémunération en tête
Pour gérer un arrondissement, ça prend du personnel et dans le budget de Verdun, la rémunération du personnel représente 60,23% des dépenses sans compter 18,84% pour les services professionnels et administratifs.
Sur des dépenses estimées de 40,8 M$, la plupart des postes budgétaires sont en recul sauf l’administration générale qui progresse de 18,57%, le transport de 0,69% et surtout la santé et le bien être, dont la hausse est de 76,13%. À noter les baisses en sécurité publique avec le transfert de la gestion des parcomètres.
Le recours au surplus se chiffre à 651 900$ soit une baisse de plus de 168 000$.
En ce qui concerne les mesures d’austérité, inévitables avec les transferts et la rationalisation des services, on note sur une période de cinq ans l’abolition de 29 postes.
Parmi les préoccupations de l’administration Parenteau, on retiendra le maintien des services afin d’assurer la qualité de vie des citoyens.