Lorsque l’on cite les projets résidentiels de L’Île-des-Sœurs, un seul nom est sur toutes les lèvres, la société immobilière Proment. Dans la famille Gewurz, fondateur de cette fabuleuse épopée, je retrouve Ilan Gewurz, il représente la troisième génération des bâtisseurs de L’Île-des-Sœurs.
Il est encore trop rare de rencontrer des promoteurs immobiliers qui imposent une qualité durable aux bâtiments qu’ils créent. Ilan Gewurz fait partie de ceux-là. Responsable et passionné, il marche sans complexe sur les traces de son père et de son grand-père, avec une pointe d’humilité: «Ils ont créé ce que nous sommes aujourd’hui, mon père est un visionnaire et il me reste beaucoup à apprendre, mais j’ai moi aussi les atouts pour faire de Pointe-Nord, un lieu d’exception, un lieu ou il fait bon vivre dans un environnement commercial et résidentiel unique».
Des sciences politiques à la philosophie à l’Université McGill, en passant par un master en relations internationales et médiation à la London School of Economics (LSE), et un master en droit à Stanford (Californie), Ilan a fait le tour du monde.
Brillant, il travaille comme consultant en médiation en Israël, devient stratège en développement pour le bureau McKinsey & Company à New York. De là, il parcourt l’Europe, pour ensuite retrouver sa ville natale, Montréal. «Après trois années comme consultant, je me suis investi dans la formation des consultants dans les bureaux de Montréal. J’ai finalement rejoint l’entreprise familiale et le projet de la Pointe-Nord. Dès le début, en 2007, ce projet m’a convaincu», explique-t-il.
Son expérience, sa compréhension de l’être humain dans un environnement professionnel et sa vie à l’étranger lui donnent les outils pour s’investir corps et âme aux côtés de son père, Samuel Gewurz et leur associé depuis près de trente ans, Louis Joseph Papineau. «Que vous soyez dans une entreprise ou dans la ville, l’être humain doit profiter d’un environnement dans lequel il aura plaisir à évoluer. Le projet Pointe-Nord est en quelque sorte une réponse à notre succès plus au Sud, notamment avec les bâtiments Vistal 1 et 2. Aujourd’hui, les habitants de L’Île-des-Sœurs désirent s’approprier les lieux, créer une communauté tissée serrée. C’est l’objectif principal de Pointe-Nord : un lieu de vie et de partage pour le 22e siècle.»
Des valeurs à partager
«Être le fils de… n’est jamais facile, souligne-t-il, lorsque l’on intègre une telle organisation», alors il croit en ses capacités et apporte une plus value essentielle au projet de Pointe-Nord: l’harmonie commerciale et résidentielle. «Depuis les années 70, et plus encore à l’air du 3.0, notre temps est précieux. Nous sommes toujours connectés, mais la population a besoin, aujourd’hui, de retrouver certains repères dans sa communauté, dans son quartier grâce à des lieux qui lui sont dédiés. Des lieux où l’interaction avec son voisinage est essentielle, des lieux à taille humaine où la voiture n’est plus essentielle pour faire ses courses, des lieux où l’on peut profiter du fleuve. Voilà les objectifs de ce projet immobilier: offrir à nos résidants, mais aussi à toute la population verdunoise une pause dans un environnement adapté.»
Il insiste sur les espaces verts, mais aussi les lieux de rencontre créés sur le bord du fleuve, sur l’implantation des commerces de proximité de qualité artisanale (Mamie Clafoutis, Les Enfants Terribles, Chez Carl Express) loin des grandes franchises habituelles, et sur la certification LEED des habitations (choix des matériaux, système d’irrigation, énergie verte, transports, etc.). «Ce projet reflète des valeurs qui me sont chères d’échange et de partage dans un environnement durable à taille humaine. Aujourd’hui, l’expertise de mon père dans la construction LEED Or est transcendée par ce projet et la vie de quartier que nous allons créer.»
«Nous développons un quartier où nous aimerions tous vivre», assure-t-il en faisant l’éloge de ce pluralisme culturel qui fait de Montréal une métropole à part. Il souligne le dynamisme économique de Verdun et notamment celui de la rue Wellington où il aime se promener, à l’affût de ces nouveaux commerçants et des insulaires qui font l’âme de l’arrondissement.
Il salue le nouveau pont, un lien qu’il estime essentiel pour les habitants de la terre ferme et de l’île, en insistant sur les politiques de développement actuelles présentes à Montréal et notamment dans l’arrondissement de Verdun. «Aujourd’hui, les décideurs qu’ils soient politiques où économiques marchent tous dans le même sens, la culture anglophone et francophone nous offre une richesse unique, il est donc important d’en être fier et de bonifier notre environnement pour les générations futures. Ce projet est à l’image de la richesse culturelle et économique montréalaise», conclut-il, sur le ton de la passion.