Ils se sont rencontrés dans les années 80, carrière de télévision à l’envol. À l’été 2012, lors d’un voyage en Nouvelle-Écosse, Maureen David et Andrew Mikus ont pris la décision de se lancer en distillation.
«On venait de sortir d’une distillerie pour aller dîner. J’ai dit que je ne pouvais plus attendre, il fallait que je le fasse, qu’on parte notre entreprise», raconte Andrew Mikus, le distillateur.
Pour réaliser son rêve, Andrew a suivi aux États-Unis, à peine quelques mois plus tard, plusieurs des formations nécessaires pour obtenir la certification de maître distillateur.
Le couple aimait voyager, découvrir des racoins où se cachent les microdistilleries. New York, Brooklyn, Kentucky, «les plus fascinantes sont des petites opérées par des familles. Comprendre l’histoire derrière, quel genre de personnes sont-ils et pourquoi voulaient-ils partir une distillerie», explique Maureen.
Un an et demi plus tard, le couple reçoit son permis de distillateur. La première distillerie urbaine née à Montréal, la Distillerie 1769, à Verdun, qui doit son nom à l’année d’entrée en fonction de la première distillerie enregistrée au Québec.