Lachine

Appel au dialogue

Ébranlé par l’attentat terroriste du Centre culturel islamique de Québec qui a coûté la vie à six personnes, le président de la Mosquée Dorval lance un message de paix et invite la population à la communication.

«Ils doivent venir nous parler au lieu de briser des fenêtres, détruire des voitures ou tuer des personnes, c’est inacceptable», affirme Mehmet Deger qui a lui-même été victime de menaces téléphoniques anonymes en novembre 2015.

Le président de la Mosquée Dorval, Mehmet Deger, est attristé par la fusillade survenue à la Centre culturel islamique de Québec.

Pour le président de la Mosquée Dorval, beaucoup de questions demeurent sans réponse, au lendemain de la fusillade. «Pourquoi ont-ils fait ça, qui a organisé ça, pourquoi avaient-ils des armes en leur possession», s’interroge M. Deger, qui n’a pas dormi de la nuit.

La police assure la sécurité des fidèles avec une surveillance plus accrue depuis dimanche soir, notamment avec une patrouille postée à proximité en tout temps.

Cible depuis 2008
Une vingtaine de musulmans en moyenne prennent part aux prières chaque jour, à l’exception du vendredi où environ 350 personnes se réunissent à Dorval.

M. Deger craint qu’un tel drame ne se produise à sa mosquée, qui est la cible de nombreux actes de vandalisme depuis environ neuf ans, et ce, malgré la présence de caméras de surveillance et de plaintes émises au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Portes défoncées, autocollants islamophobes et fenêtres brisées sont au nombre des dommages commis au lieu de culte, établi sur le boulevard Neptune depuis 1990. L’événement le plus récent remonte à novembre.

En solidarité pour les musulmans de Québec touchés par la tragédie, une vigile aura lieu lundi, dès 18h, à la Mosquée Dorval.

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