Lachine

Esther Blondin honorée

Esther Blondin, la fondatrice de la congrégation des sœurs de Sainte-Anne, à Lachine, a été nommée «Bâtisseuse de la cité 2017». Décédée en 1890, la pionnière de la mixité dans l’éducation a reçu cet honneur pour son apport dans l’arrondissement.

Originaire de Terrebonne, Esther Blondin est analphabète jusqu’à l’âge de 20 ans, où elle se joint aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, qui dirige l’école paroissiale.

Après s’être retirée pour des problèmes de santé, l’enseignante revient après quelques mois de repos et devient directrice de l’école. L’établissement porte désormais le nom Académie Blondin et forme de futures enseignantes en milieux ruraux.

Esther Blondin décide de fonder les Filles de Sainte-Anne à Vaudreuil, en 1850, qui prend le nom de la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne quelques années plus tard.

Devenue Mère Marie-Anne, Esther Blondin et ses consœurs s’installent à Lachine en 1864, soit trois ans après avoir mis en place le pensionnat Villa Anna, mieux connu sous le nom du Collège Sainte-Anne.

Dans les années qui suivent, la communauté prend de l’expansion et ouvre plusieurs écoles dans la région montréalaise. Les missions s’accumulent également à l’internationale, notamment aux États-Unis, au Japon et à Haïti.

Encore aujourd’hui, Esther Blondin marque les générations, alors que les Sœurs de Sainte-Anne poursuivent leur bénévolat partout dans le monde.

Au total, 20 femmes issues de chaque arrondissement et de la communauté autochtone ont reçu le titre «Bâtisseuse de la cité 2017». Le prix, instauré en 2011, vise à reconnaître la contribution des Montréalaises dans le développement de la métropole.

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