Lachine

La parole aux candidats

Chaque semaine, Le Messager Lachine & Dorval invite les candidats au poste de député provincial dans Marquette à exprimer leur point de vue sur différents enjeux locaux. Leur réponse est publiée telle quelle. Leur participation n’est pas obligatoire.

La troisième question est: quelles solutions proposez-vous pour faire face au manque de place dans les écoles de Marquette?

Olivia Boye, Parti conservateur du Québec

Le Parti conservateur du Québec propose de financer les écoles primaires et secondaires de la même façon que nous finançons les cégeps et les universités, c’est-à-dire que l’argent suivra l’étudiant (un bon d’études par élève, comme cela se fait notamment en Nouvelle-Zélande et en Norvège). Comme le financement d’une école dépendra du nombre d’élèves qu’elle peut accueillir, les nouveaux élèves seront perçus comme une nouvelle source de revenu pour les écoles, et non comme un coût. En même temps, comme nous abolirons les commissions scolaires francophones, les bâtiments des écoles seront remis aux municipalités qui, elles, ont le personnel et le savoir-faire nécessaires pour agrandir les écoles et répondre à la demande des quartiers où elles sont situées.

Enrico Ciccone, Parti libéral du Québec

Étant un père de famille, cette situation me tient à cœur. J’ai pu m’entretenir avec une commissaire scolaire qui m’a exposé les défis des écoles tant francophones qu’anglophones. Pour offrir un enseignement de qualité, dans des conditions agréables pour les enfants, nous soutenons les solutions déployées par la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. D’être élu le 1<V>er<V> octobre, je continuerai à travailler avec les différents partenaires locaux et ministériels pour répondre aux besoins des enfants et des enseignants.

Les développements résidentiels font en sorte que nous avons encore plus d’enfants à accueillir. C’est un défi, mais surtout une richesse dont on se réjouit. Le gouvernement libéral a déjà annoncé des sommes records pour la rénovation et la construction de nouvelles écoles. Il a aussi mis en place un comité de haut niveau sur les enjeux de planification et d’acquisition de terrains pour faciliter la construction de nouvelles écoles. Continuons le bon travail!

 

Patrick Desjardins, Citoyens au Pouvoir

Le candidat n’a pas répondu.

Marc Hétu, Coalition avenir Québec

À Lachine, le centre Albert-Gariépy et l’école Monseigneur Boileau pourraient être transformés en écoles primaires (vocation initiale), en mode accéléré et de façon transitoire. Dans l’intervalle, une nouvelle école pourrait être construite, selon les critères de la CAQ, c’est-à-dire via un concours d’architecture, car nos écoles doivent devenir des lieux où il fait bon étudier. Le nouveau centre communautaire et sportif pourrait être abrité dans l’école Dalbé-Viau, à proximité des infrastructures scolaires, communautaires, culturelles et sportives, créant un tout cohérent et structurant, les utilisateurs étant généralement les mêmes. De plus, nous préconisons une approche de partenariat éducation-municipal afin d’assurer l’optimisation des ressources. À Dorval, l’école secondaire Jean XXIII a récemment reçu, dans un élan électoraliste, le financement pour son agrandissement après plusieurs années d’attente. En plus de maintenir les infrastructures en bon état, la CAQ réinvestira en éducation pour davantage contrer le décrochage, très négligé ces 15 dernières années.

 

Anick Perreault, Québec solidaire

Chez Québec solidaire, nous croyons qu’il faut donner à notre système d’éducation les moyens nécessaires pour réussir. Voilà pourquoi nous voulons investir 1,6 milliards $ sur quatre ans afin de construire et rénover nos écoles, et 340 millions pour recruter des professeurs et des professionnels scolaires. Nous favoriserons aussi des propositions architecturales novatrices, accueillantes et stimulantes pour les élèves, pour que nos écoles deviennent de véritable milieu de vie.

Évidemment, la construction d’école demande du temps. Voilà pourquoi je verrai aussi à rencontrer les différents partenaires tel que les conseils municipaux et les commissions scolaires francophones et anglophones, afin de trouver des solutions en ce qui concerne le court terme. Notamment, en collaborant avec les écoles privées et l’organisme La Traversée, qui est en charge de la transition dans le projet des Sœurs de Sainte-Anne.  Il est possible que l’école Lakeside Academy soit aussi sous-utilisée.

Kimberly Salt, Parti vert du Québec

Il faut investir massivement dans l’éducation au Québec. Non seulement les problèmes de surcapacité empêchent de nombreux enfants d’accéder à l’école, ils amènent aussi un ratio élevé d’étudiant par professeur ce qui limite le potentiel des élèves existants et exerce un surmenage sur leurs enseignants. Le PVQ propose une limite de 20 élèves par enseignant pour s’assurer que chaque élève recevra l’attention nécessaire pour réussir. Dans de nombreux cas, cela nécessitera le développement de nouvelles écoles, mais on veut aussi utiliser de manière optimale notre infrastructure existante. Il faudrait être plus polyvalent dans notre utilisation des édifices publics comme les centres communautaires, culturels et sportifs, les bibliothèques et les écoles afin de cibler les problèmes de sous-utilisation et de manque d’espace. C’est déjà le cas du Collège Sainte-Anne, qui fait office de centre sportif communautaire à certaines heures.

John Symon, Nouveau parti démocratique du Québec

Paradoxalement, pendant qu’il manque de place dans les écoles francophones, les écoles anglophones manquent souvent d’élèves.  Ainsi, l’école secondaire Lakeside Academy à Lachine, avec une capacité de 1150 élèves, a été menacée de fermeture en 2016 alors que la population étudiante y est descendue à 425 élèves.

Une solution pourrait être le partage des écoles entre les commissions scolaires Marguerite-Bourgeoys (francophone) et Lester B. Pearson (anglophone). Pourtant évidente pour plusieurs, cette solution nécessiterait l’assouplissement des lois provinciales pertinentes, notamment celles régissant le fonctionnement des commissions scolaires.

Les promoteurs immobiliers ont aussi un rôle à jouer : pensons aux projets domiciliaires dans l’est de Lachine prévoyant l’établissement de quelque 10 000 nouveaux résidents, alors qu’ils n’ont réservé aucun espace dans leurs plans pour y construire des nouvelles écoles. À titre de député, j’appuierai des initiatives municipales afin d’assurer qu’il y aura des emplacements prévus pour des nouvelles écoles.

Carole Vincent, Parti québécois

Le parti Québécois propose de remettre l’autonomie dans les mains des commissions scolaires pour la planification, la construction et l’entretient des écoles en retirant le processus d’approbation de projets des mains du ministère de l’éducation ainsi les étapes préalables à la mise en chantier de nouvelles écoles pourront être accélérer.

Nous voulons établir une planification budgétaire de 5 ans, de cette manière les commissions scolaires seront plus apte à prévoir leurs besoins et nous pourrons ainsi diminuer le recours aux roulottes.

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