Une campagne de sociofinancement est lancée par l’Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine (APPPL). Les fonds permettront au regroupement de poursuivre sa lutte contre la fermeture de la marina.
Il y a près de deux semaines, le conseil d’arrondissement a pris la décision de résilier le contrat du gestionnaire de la marina, Nauti-Cités, dès la fin de novembre.
«Nous continuerons de nous battre, ce qu’on a fait jusqu’ici n’est qu’un début», assure la présidente Josée Côté.
Pour ce faire, l’APPPL souhaite amasser 25 000$, afin de poursuivre ses représentations au sein des deux paliers gouvernementaux en plus de continuer sa campagne de visibilité. En deux jours, 2400$ avaient été collectés, soit le dixième de l’objectif annoncé.
«Je pense que les gens continueront à contribuer. Obtenir des fonds ou non ne nous arrêtera pas: c’est une démarche parmi tant d’autres. Tant que nous n’atteindrons pas notre objectif, nous continuerons», affirme Mme Côté.
Tout juste avant la résiliation du contrat, une mise en demeure demandant à la mairesse Maja Vodanovic de se rétracter publiquement quant aux trois faillites alléguées de la marina. Devant l’échec du recours, l’association n’exclut pas la possibilité d’entamer de plus amples démarches judiciaires.
Ajuster le tir
L’organisation n’a plus de lobbyistes, puisque leurs services sont trop coûteux.
«On a déjà investi beaucoup d’argent dans cette campagne, des dizaines de milliers de dollars», explique Mme Côté, sans vouloir dévoiler de montant exact.
La perception que les plaisanciers sont fortunés est rejetée du revers de la main par la présidente, qui explique par exemple avoir vendu son véhicule afin de se procurer un bateau.
«La plupart des bateaux valent autant qu’un véhicule neuf, plaide-t-elle. La majorité de nos membres sont des travailleurs, des professeurs et des gens d’affaires.»
Afin d’obtenir des fonds, l’APPPL propose aussi aux entreprises d’afficher des publicités sur son site web.