Le changement de zonage de l’avenue Dorval, qui vise à faciliter le développement commercial et résidentiel mixte, n’occasionnerait pas d’embouteillage, selon Mario St-Jean, directeur de la planification urbaine de Dorval.
Bien que la ville veut paver la voie afin de permettre une augmentation de la densité urbaine en marge de cette avenue populaire, et pour tout le secteur qui se trouve au sud de l’autoroute 20, Mario St-Jean a indiqué à TC Media mercredi que les changements proposés auront peu d’impact sur le trafic.
«Je ne connais pas les chiffres, mais l’impact sur le trafic serait mineur. Cette avenue peut croître encore avant d’être considérée comme engorgée», a-t-il affirmé, citant une étude de 2013 portant sur les impacts du réaménagement de l’avenue Dorval.
Dans le cadre du nouveau plan 2015-2031, jusqu’à 80 logements par hectare seraient permis, y compris les immeubles comptant huit étages au côté ouest de l’avenue Dorval et quatre étages au côté est.
De 200 à 300 nouveaux logements
Selon le directeur de la planification urbaine, le secteur pourrait connaître une augmentation de 200 à 300 nouveaux logements. Mais cela ne voudrait pas nécessairement dire qu’il y aurait autant de nouvelles voitures en circulation sur l’avenue Dorval.
«Parmi les projets, il pourrait y avoir des résidences pour personnes âgées, attirant une clientèle au noyau commercial existant. Ces citoyens aurait accès à des services de proximité, y compris la gare que l’on prévoit développer dans quelques années. Ce type de résidents n’utilise pas beaucoup l’automobile, mais si cela s’avérait être le cas, l’avenue Dorval pourrait l’absorber», a avancé M. St-Jean.
Le rezonage du développement résidentiel et commercial s’inscrit dans la politique métropolitaine TOD Transit-Oriented Development (TOD) qui vise le développement de la densité urbaine près des services de transport en commun.
Le conseil de ville a déclaré au cours de ses dernières réunions que ces nouveaux résidents du secteur seront en mesure de profiter d’un accès privilégié au transport en commun.
La ville a tenu une consultation publique le 23 février au Centre communautaire Sarto-Desnoyers, soit un mois après l’adoption de sa nouvelle loi sur la planification urbaine qui débutait en janvier.