À notre époque où tout va vite, où il faut toujours faire court, où les réseaux sociaux dictent un peu notre quotidien, un nouvel outil promotionnel fait son apparition dans le paysage médiatique québécois: le film interactif.
Il s’agit d’une publicité bonifiée, d’une durée de près de 2 minutes, qui pourrait se comparer à une «brochure animée» présentée sur un support électronique, soit un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent.
Ce nouvel outil de promotion repose sur une nouvelle technologie, qui permet à une vidéo de devenir une application interactive. Le concept a été développé par une entreprise américaine, en partenariat avec la compagnie montréalaise Gala Média.
Celui ou celle qui visionne ce film peut avoir accès à une série d’informations à l’aide de «boutons interactifs» qui apparaissent sur les images. Des fenêtres contextuelles, des hyperliens, des pages web et même du contenu pour des achats en ligne peuvent être accessibles.
«C’est une avancée technologique, un moyen de montrer des services dans une courte vidéo, enrichie d’informations. C’est à la fois pratique et ludique», explique Philippe Régnou, le président de Gala Média.
Il estime que «cette nouvelle pratique deviendra de plus en plus utilisée en publicité et marketing au cours des deux ou trois prochaines années».
Hôtel Marriott
C’est l’hôtel Marriott Aéroport de Montréal qui a décidé d’utiliser pour la première fois le film interactif comme élément central d’une campagne intitulée «Ma journée idéale», lancée jeudi sur le web.
La directrice de l’hôtel, Brenda Rodricks, explique que l’objectif de cette réalisation est de «présenter une histoire, un contenu original; le tout dirigé vers notre clientèle d’affaires d’abord».
On peut voir le film sur la page Facebook de l’hôtel (montrealairportmarriott) et sur le site majourneeideale.ca, de même qu’une bande-annonce diffusée sur les écrans de l’aéroport.
L’hôtel Marriott Aéroport de Montréal, attenant à l’aérogare depuis maintenant six ans, accueille près de 100 000 clients par année, constitués à 65% de gens d’affaires.