Le Tim Hortons au coin de la rue Victoria et de la 25e Avenue devrait ouvrir ses portes le 31 octobre dans un tout nouveau bâtiment commercial à deux étages. Devant la contestation populaire, le promoteur a toutefois décidé de faire marche arrière pour la construction d’une station-service à moins de 250 mètres de celle sur la 32e Avenue.
« C’est un bon exemple de travail entre les citoyens et les élus, explique la conseillère d’arrondissement Maja Vodanovic. Grâce à quelques dérogations mineures, nous sommes parvenus à une entente avec le promoteur, ce qui permettra la construction d’un immeuble correspondant mieux à la facture visuelle de l’arrondissement. »
Adjacents au futur Tim Hortons, 560 mètres carrés d’espace commercial seront disponibles. Le deuxième étage sera occupé par des bureaux administratifs.
On peut s’attendre à ce que ce centre névralgique de l’arrondissement où la seule épicerie, les quelques chaînes de restauration rapide et l’une des rares pharmacies de grande surface se retrouvent, devienne plus achalandé lorsque le nouveau centre commercial ouvrira ses portes.
« On espère qu’avec ce développement, la Ville de Montréal va enfin nous accorder le feu de circulation qu’elle nous promet depuis longtemps, continue Mme Vodanovic. Avec la croissance économique que l’arrondissement a connue ces dernières années, la circulation dans ce coin est devenue problématique. »
D’autres projets sont en branle en ce qui concerne les deux lots qui se situent entre les rues Victoria et Remembrance, à la hauteur de la 25e Avenue. Le prolongement de celle-ci a d’ailleurs été discuté, mais comme aucun projet n’a encore été officiellement déposé, Lachine a refusé de donner plus de détails.
Par ailleurs, le propriétaire des lots, Gestion Raymond Martel, a laissé entendre dans un avis public paru il y a deux semaines, que le projet envisagé incluait le nouveau tronçon ainsi que la construction d’un parc et d’un immeuble à vocation commerciale.
L’avis stipulait par contre que les terrains ne seraient pas totalement décontaminés. L’entreprise mandatée pour faire l’étude environnementale a tenu à préciser que les contaminants liquides seront retirés du sol et que seuls ceux non solubles seront enfouis selon les normes, soit 40 cm sous des structures fixes et 100 cm dans les parcs ou les stationnements non asphaltés.
De son côté, l’arrondissement confirme qu’aucun projet ne sera accepté s’il ne se conforme aux règlements en vigueur.