Organisme incontournable dans le domaine depuis 25 ans, Tango Libre propose de s’initier ou de s’exercer à cette danse au Parc Laurier pendant les mois de l’été.
Le parc Laurier se drape d’une ambiance sud-américaine. S’il n’est pas exclu que quelques amateurs de soccer brésiliens ou argentins viennent célébrer les victoires de leur équipe à la Coupe du monde, c’est pourtant bien les danseurs de tango qui ont la part belle, du moins chaque mardi de 19h à 21h30 jusqu’au 7 août.
L’organisme Tango Libre propose des sessions gratuites de danse qui s’adressent autant aux confirmés qu’aux débutants qui souhaiteraient découvrir les subtilités de cette danse si particulière.
«Ce n’est pas la danse la plus facile à apprendre. C’est comme apprendre une langue, explique Syli Belleau, cofondatrice de l’organisme. Il faut saisir la gestuelle du corps, des bras, établir une connexion avec son partenaire. L’idéal, c’est de danser cœur à cœur», poursuit-elle, avant de souligner le caractère «multicolore» de cette discipline, qui est aussi «un lieu de rencontre».
L’activité dans les parcs, qui est un succès populaire, a d’abord pris forme à Verdun où les sessions existent depuis 16 ans, avant de s’exporter au parc Laurier depuis cinq ans. Ce sont 50 à 100 personnes qui viennent se divertir chaque semaine, explique madame Belleau.
Une longue histoire
Tango Libre, qui célèbre cette année son 25e anniversaire, est le plus ancien organisme dédié à cette danse et, outre son implication dans les parcs, il demeure un acteur majeur pour sa promotion. Aujourd’hui, Tango Libre regroupe cinq professeurs, une centaine d’étudiants et Syli Belleau revendique une communauté de «milliers de personnes» qui gravitent dans la sphère de l’organisme.
Il met également en place un festival international chaque année et invite à cette occasion des musiciens et des danseurs venus d’Argentine, patrie du tango. La 16e édition se tiendra au théâtre Rialto durant le mois d’août.