Le Plateau-Mont-Royal

Deux Alouettes qui ont trouvé leur nid

Dominique Davis et Mike Jones sont charmés par l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Dominique Davis et Mike Jones ont signé un contrat professionnel avec les Alouettes au printemps dernier. Une fois arrivés dans la métropole, c’est au cœur du Plateau-Mont-Royal que les deux athlètes ont décidé de s’installer. Une décision qu’ils sont loin de regretter.

Métro s’est entretenu avec les deux coéquipiers dans un café de l’avenue Mont-Royal, à quelques jours de leur premier match éliminatoire avec les Als. «Nous habitons juste à côté, littéralement», lance le demi de coin Mike Jones.

«Je me plais beaucoup ici. Il y a bien sûr le défi de la langue française, mais j’aime cette facette de la ville. Je suis quelqu’un qui aime changer mes habitudes. J’ai grandi à Baltimore, mais j’ai toujours voulu découvrir d’autres villes et d’autres cultures. Et c’est la langue française qui rend cette expérience spéciale, ici à Montréal», poursuit Jones, vainqueur de la Coupe Grey à deux reprises dans l’uniforme des Blue Bombers de Winnipeg.

Ce dernier essaie d’ailleurs d’apprendre la langue de Molière à temps perdu.

«J’ai un livre le français pour les nuls et j’essaie de me pratiquer dans mes temps libres. Il y a certains mots clés que nous utilisons, mais ce n’est pas facile», confie-t-il.

«J’adore la vitalité de cette ville. Quand je jouais pour Winnipeg et Ottawa et qu’on jouait à Montréal, j’ai toujours eu l’impression qu’on était dans un autre pays. Je n’étais plus au Canada désormais, j’étais quelque part de totalement différent, quelque part d’unique», ajoute son coéquipier Dominique Davis.

Montréal est définitivement une super ville. Au départ, il y a une adaptation à faire avec la langue, mais quand tu comprends la dynamique, cette ville est géniale.

Dominique Davis, quart-arrière des Alouettes de Montréal

Davis souligne que pour les matchs disputés en après-midi à Montréal, il marche de chez lui jusqu’au stade Percival-Molson.

«J’aime beaucoup marcher sur Mont-Royal, et rendu au coin de Parc, je tourne à gauche vers le sud, jusqu’au stade», détaille Dominique Davis. «Mais c’est moi qui lui ai fait découvrir la ligne de bus 97!», lance Mike Jones.

Les deux hommes aiment se balader pour découvrir les commerces du coin. Mike Jones se plaît à aller sur Saint-Denis pour faire le tour des boutiques, tandis que Dominique Davis préfère aller à l’Entrepôt sur Mont-Royal pour casser la croûte.

«J’y vais souvent. C’est à côté de chez moi et les plats et les boissons sont en bas de 10 $. C’est difficile à battre, disons», poursuit Davis, 33 ans.

Le quart-arrière Dominique Davis a inscrit 13 touchés au sol cette saison.
Photo: Gracieuseté / Alouettes de Montréal

Une nouvelle saison

Les deux coéquipiers disputeront leur premier match éliminatoire, dimanche, dans l’uniforme des Alouettes. Pour l’occasion, les Tiger-Cats de Hamilton seront de passage au stade Percival-Molson, en après-midi. Les deux hommes s’attendent à un match âprement disputé.

«Ce sera un gros match. Ce sera physique, ils font beaucoup de trash talk entre les jeux et ils sont rapides. Mais on le voit comme le premier match d’une nouvelle saison. Toutes les équipes repartent à neuf. Maintenant nos yeux sont tournés vers la coupe Grey», indique Mike Jones.

«Hamilton a fait preuve d’une grande résilience cette année, ils ont eu beaucoup d’ennuis et ils sont au même endroit que nous présentement. Ils vont tenter d’être physiques et de nous déranger, mais nous devrons nous concentrer, jouer notre propre football et ne pas les laisser dicter la rencontre. Tous les petits détails seront importants dimanche et il faut à tout prix éviter les erreurs», ajoute son coéquipier.

Davis est d’ailleurs devenu, cette année, le cinquième quart de l’histoire de la Ligue canadienne de football (LCF) à inscrire au moins 13 touchés au sol en une saison.

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