Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Soraya Martinez Ferrada : une députée d’Hochelaga

Photo de Soraya Martinez Ferrada

Soraya Martinez Ferrada, députée d’Hochelaga.

S’il y a scrutin fédéral en 2021, Soraya Martinez Ferrada ne laisse aucun doute planer sur ses intentions. Elle sera de nouveau candidate.

«J’ai gagné dans un comté où les gens ne pensaient pas qu’un député libéral pourrait gagner, explique Mme Martinez Ferrada lors d’une entrevue donnée à Métro. Je pense que mon travail sur le terrain depuis un an a démontré aux citoyens d’Hochelaga que je ne suis pas une députée libérale, je suis la députée d’Hochelaga.»

Lorsqu’on la questionne sur ses priorités pour sa circonscription, les deux enjeux qu’elle met de l’avant sont ceux du logement et de la sécurité alimentaire.

«Ma priorité en 2021 sur le logement, c’est de m’assurer qu’on va aller financer les projets les plus importants dans Hochelaga. Et il y en a plusieurs», affirme-t-elle.

Concernant l’aide alimentaire, elle aimerait qu’on encourage l’agriculture urbaine et que les Hochelagais aient accès à «une nourriture abordable et fraîche».

«Je vais travailler très fort pour faire avancer cette priorité au nouveau du financement, promet-elle. Pour que dans le plan économique vert de notre gouvernement, la question des serres agricoles et de l’agriculture urbaine soit présente.»

Immigration et langue française

Puisque Soraya Martinez Ferrada occupe la fonction de secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, elle prévoit accorder une attention particulière à la question des travailleurs étrangers.

L’objectif est d’assurer à long terme la pérennité du programme des travailleurs étrangers. Elle souhaite également baliser la relation entre les employeurs et les travailleurs étrangers.

«Comment on va s’assurer que les conditions de travail seront au niveau d’un pays du G7? S’assurer qu’ils sont bien accueillis et bien accompagnés?»

Un rapport de la commission d’immigration doit être déposé au plus tard début mars, selon la députée.

Pour ce qui est de son rôle au sein du comité des langues officielles, une étude sur le déclin du français au Canada débutera fin janvier, précise-t-elle.

Si la ministre des langues officielles, Mélanie Joly, prépare une réforme de la loi des langues officielles, Soraya Martinez Ferrada ne croit pas que les solutions au déclin du français doivent uniquement reposer sur celle-ci. Il faut avoir «une vision transversale» au gouvernement «pour assurer la survie du français», selon l’élue.

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