Les athlètes des fédérations provinciales et nationales de judo, d’escrime, de gymnastique, de patinage de vitesse courte piste, de plongeon, de nage synchronisée, de natation et de water-polo profiteront des installations de l’INS du Québec. Des salles d’entraînement, une clinique médicale ainsi qu’une du sommeil et un laboratoire d’hydrothérapie et un laboratoire de nutrition seront notamment à la disposition des athlètes.
« Nous sommes un centre d’entraînement de haut niveau pour les équipes canadiennes, mais aussi pour les futures générations. Nous avons demandé aux associations ce qu’elles avaient besoin pour assurer le développement de leurs membres et on leur a donné », indique Gaëtan Robitaille, vice-président administration et développement des affaires à l’INS du Québec.
Au total, 28 M$ ont été investis dans les installations, dont 4 M$ seulement pour de l’équipement.
« Nous avons des concentrations scientifique et médicale du sport, afin d’offrir le meilleur service à l’athlète et ainsi, l’aider dans son développement. Nous voulons éviter qu’un entraîneur dise qu’il ignorait que son protégé était blessé ou qu’il avait un problème de santé à cause du manque de qualité ou des délais dans les examens.
« Nous allons chercher des services, tels que de la physiothérapie, de la nutrition, de la massothérapie et de la préparation physique, afin d’apporter des petites améliorations qui permettraient à l’élite d’atteindre le podium. C’est à nous de trouver la façon de lui offrir le meilleur soutien », avance Marc Gélinas, président-directeur général de l’INS du Québec.
L’athlète est au centre des priorités de l’institut. La preuve : 90 % des installations sportives leur sont dédiées.
« Nous avons des sportifs de talent. Si nous les encadrons comme le font les meilleurs au monde, ils seront, eux aussi, capables de réussir. C’est pourquoi nous voulons leur donner le meilleur programme de soutien », laisse savoir M. Gélinas.
Toutefois, il reste encore du travail à faire afin d’atteindre cet objectif, avance-t-il.
« Nous avons besoin de 65 employés, mais nous ne sommes qu’une trentaine. Il faut aussi trouver du financement. »
Les résultats
Avec autant d’investissements, on pourrait s’attendre à voir le nombre de médailles des athlètes canadiens augmenter au cours des prochaines compétitions internationales, notamment aux Jeux olympiques.
« C’est un processus à long terme. On devrait voir des résultats dans huit ans environ. Toutefois, au Québec, les résultats ne se comptent pas que par les médailles », fait valoir M. Gélinas.
Selon le président-directeur général, les sportifs de haut niveau deviennent des sources d’inspiration pour les futures générations.
« Ce sont des modèles de dépassement qui surmontent les obstacles. Nous voyons leur impact sur la société, mais aussi chez les jeunes », souligne-t-il.