Montréal-Nord

L’église St-Vincent Marie Strambi cherche ses soutiens

L’église St-Vincent Marie Strambi doit procéder à plusieurs travaux urgent. En baisse de fréquentation depuis quelques années, la paroisse peine à récolter des fonds pour financer ses dépenses.

« C’est notre assurance, la mutuelle des Fabriques, qui nous a sommé de mener ces rénovations, explique Huguette Meilleur, trésorière de la Fabrique St-Vincent Marie Strambi. Plusieurs éléments de l’église ne respectent plus les normes. »

L’éclairage notamment pose problème, celui-ci n’ayant pas été changé depuis la construction de la bâtisse en 1957. La paroisse devra aussi procéder à l’élagage des arbres pour dégager le toit, et remplacer les dalles en béton à l’entrée de l’église.

Pour récolter des fonds, la Fabrique St-Vincent Marie Strambi organise un souper spaghetti suivi d’une soirée dansante le 16 février prochain, en présence de la mairesse Christine Black.

« Nous étions obligé de programmer cet événement pour tenter couvrir nos frais, explique Huguette Meilleur. Une église, c’est beaucoup d’investissement. »

À titre d’exemple, la bâtisse nécessite plus de 2000 dollars par moi en électricité et en chauffage. Si Huguette s’investit bénévolement, certains membres du personnel sont toutefois salariés et doivent percevoir une rémunération, comme le curé et le prêtre. À cela s’ajoute la taxe diocésaine, et l’aide financière que la Fabrique fournit également à l’église St-Rémi.

« Excepté l’argent de la quête qui nous rapporte en moyenne 800 dollars lors des messes du samedi et du dimanche, nous n’avons pas beaucoup de rentrées d’argent, explique Jean Dubois, marguillier en charge des dépenses de l’église. Cette soirée sera également l’occasion de trouver de nouveaux commanditaires.»

La fréquentation de l’église en question
Investie depuis plus de 40 ans dans la paroisse, Huguette Meilleur a vu la fréquentation baisser ces dernières années.

« C’est un phénomène qui arrive partout au Québec, ce n’est pas seulement ici, constate la trésorière. Ne serait-ce qu’il y a dix ans, il y avait beaucoup plus de monde qui venait. »

Plusieurs facteurs expliquerait cette baisse de fréquentation selon le personnel ecclésiastique.

« Les gens n’ont plus les mêmes rythmes de vie qu’avant, explique Huguette Meilleur. Maintenant, les deux parents travaillent, tout va beaucoup plus vite. Les familles n’ont plus le temps de venir à l’église. »

Huguette Meilleur pense en outre que l’image parfois écornée de l’Église a joué un rôle dans la perte d’influence de celle-ci.

« C’est sur que les différents scandales des dernières années n’ont pas aidé, déplore-t-elle. Ils ont conforté ces personnes dans leur choix de s’éloigner de la religion, et je les comprends. »

Les jeunes notamment se seraient particulièrement éloignés de la pratique de la foi.

« Ce sont majoritairement des personnes âgées qui viennent à nos messes, souligne Jean Dubois. Si l’on souhaite faire venir les jeunes, il faut mettre en place des activités.»

Le souper spaghetti aura lieu le 16 février dans les locaux de la paroisse St-Vincent-Marie-Strambi, situés  au 10815 rue Armand-Lavergne à Montréal-Nord.

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