Les enseignants et employés de soutien du cégep Marie-Victorin ont profité de la journée mondiale des enseignants, lundi, pour manifester une fois de plus devant les bureaux de la direction de l’établissement.
À 10h, comme c’est le cas tous les jours depuis le 30 septembre, ils ont tenu une «pause bruyante» de 15 minutes devant les bureaux administratifs. Des discours ont aussi été prononcés, pour marquer particulièrement cette journée mondiale.
«Samedi [le 3 octobre], nous étions des dizaines de milliers dans les rues de Montréal. Aujourd’hui, nous sommes en action dans tous les cégeps de la province», a lancé Charles Lemieux, président du Syndicat des professeurs du collège Marie-Victorin (SPCMV).
Il rappelle que l’Alliance des syndicats des professeurs de cégep (ASPPC) a obtenu un droit de grève légal. Seulement au cégep Marie-Victorin, les professeurs ont voté pour la grève dans une proportion de 83 %, le 23 septembre, avance M. Lemieux.
Selon le SPCMV, les coupes effectuées dans le secteur de l’éducation atteignent 3 M$, seulement pour le cégep Marie-Victorin, situé à la frontière de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies.
Les enseignants de Marie-Victorin ont également envoyé une lettre adressée au premier ministre Philippe Couillard, aux ministres Martin Coiteux, François Blais et Carlos Leitao et à la députée de Bourassa-Sauvé, Rita De Santis, dans laquelle on retrouve une liste de demandes concernant le salaire et la précarité des emplois. Ils réclament aussi d’avoir «les moyens nécessaires pour soutenir nos étudiants ayant des besoins particuliers».