Le projet de centre récréatif avance à petits pas à Ville Mont-Royal, alors que les élus viennent de lui accorder une somme supplémentaire de 2 M$, provenant de leur surplus budgétaire. VMR a désormais accumulé 5M$ afin de se doter de ce nouvel équipement. Cela correspond au sixième de la somme nécessaire.
Ce nouveau montant s’ajoute au 3,5 M$ affecté à la réalisation du centre en décembre 2015. Bien qu’aucun échéancier ne soit encore prévu, l’administration de VMR assure qu’elle poursuit sa réflexion et travaille toujours au montage financier du projet.
«Nous comptons aussi prochainement organiser une consultation publique pour valider l’appui de la population au centre», indique Alain Côté, responsable des communications à la ville.
Réaménager le Centre des loisirs actuel et construire un nouvel édifice coûterait entre 25 M$ et 30 M$ à VMR, selon les scénarios présentés par une firme de consultant en 2012.
Le futur centre sportif remplacerait le terrain de soccer qui appartient à la Ville, situé entre le Centre des loisirs actuel et l’Hôtel de Ville de VMR. Il devrait comprendre une piscine intérieure, un petit bassin pour les jeunes enfants et un gymnase double standard.
Surplus de 7 M$
La Ville de Mont-Royal a terminé son exercice financier 2015 avec un surplus de 7,5 M$. Cette somme a pu être dégagée notamment en raison de revenus supplémentaires générés par les droits de mutations immobilières.
En plus de la portion accordée au Centre récréatif, 2,3 M$ seront affectés au remboursement de la dette, qui s’élève à près de 25 M$; une priorité pour plusieurs citoyens.
Les élus comptent également conserver 1 M$ pour le financement du budget de fonctionnement 2017 «afin que les citoyens profitent des bons résultats financiers directement sur leur compte d’impôts fonciers,» peut-on lire dans le sommaire décisionnel de la ville.
Cette mesure est exceptionnelle, puisque la Ville utilise généralement les surplus uniquement pour financer des projets d’infrastructures, diminuer la dette à long terme et pallier les imprévus.
Les quelques milliers de dollars restants seront consacrés au remboursement du fonds de roulement pour les années 2016 à 2020, dans lequel le Conseil peut piger lorsqu’il a besoin d’acquérir des immobilisations.
«Chaque année, nous devons prévoir une somme suffisante pour rembourser ce fonds de roulement. Le remboursement de chaque emprunt se fait en général sur une période de cinq ans. Donc, nous devons taxer annuellement les résidents pour avoir le capital nécessaire.»
Cette décision aura un impact sur les charges fiscales imposées aux citoyens pour les quatre prochaines années, puisque la taxe pour le fonds de roulement sera suspendue.