Comme d’autres députés montréalais du Parti québécois, la députée de Pointe-aux-Trembles espérait «établir un dialogue» avec les communautés culturelles, lundi, grâce à une tournée menée en compagnie de son collègue de Saint-Jean.
Dans le cadre du caucus présessionnel de l’opposition officielle, qui se tient mardi et mercredi dans un hôtel de Montréal, Nicole Léger et Dave Turcotte ont rencontré divers organismes d’aide aux oeuvrant aux nouveaux arrivants de la Pointe de l’île.
«On veut établir un dialogue constant avec eux, échanger avec eux et voir comment ils vivent leur intégration au Québec, ceux qui y vivent depuis longtemps et ceux qui viennent d’y arriver», a expliqué Mme Léger.
«Mme Léger voulait me sensibiliser à cette réalité pour que lorsqu’on travaille sur des projets de loi ou des politiques, à l’Assemblée nationale, nous gardions en tête différentes réalités», a ajouté M. Turcotte.
Des immigrants réunis au Centre d’aide et de développement de la famille de l’Est de Montréal (CADFEM) ont notamment évoqué leurs préoccupations relatives à la reconnaissance des acquis et aux permis de travail. «L’accréditation pour les professionnels, qu’ils soient ingénieurs ou architectes par exemple, ça prend de la revalidation, des protocoles, des étapes et du temps», a fait remarquer le directeur général du CADFEM, Jesus Cancino-Gomez.
La tournée de lundi devait aussi permettre au député Turcotte, récemment nommé porte-parole de l’opposition officielle en matière d’industrie pharmaceutique, de rencontrer des pharmaciens propriétaires. Ces derniers, au moyen de leur association, sont engagés dans un différend avec le gouvernement provincial au sujet de l’entente de 2015 sur leurs allocations professionnelles.