Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

La SODEC est surprise et inquiétée par le projet de loi 28

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«Surprise et inquiétude»: la SODEC est dans tous ses états à la suite du dépôt du projet de loi 28 sur le retour à l’équilibre budgétaire, présenté le 26 novembre par le ministre des Finances, Carlos Leitão.

Le projet de loi prévoit que Montréal devra maintenir un point de service en développement local et régional dans chacun des six territoires de la Ville (voir autre texte).

Avec une population de 454 000 personnes, le territoire de l’Est est de loin le plus populeux et le deuxième en terme de superficie.

Il comprendra les secteurs de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Montréal-Est, Anjou, Montréal-Nord, Saint-Léonard et Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Une décision que dénonce Annie Bourgoin de la Société de développement économique Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est (SODEC).

«Anjou a certainement une zone industrielle semblable à celle de Rivière-des-Prairies, mais les enjeux de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension sont complètement différents de ceux de notre territoire. Ça commence à être loin! Nous sommes très préoccupés par la perte éventuelle de services de proximité et de notre expertise très locale.»

Plusieurs entrepreneurs du quartier ont également manifesté leurs inquiétudes lors d’une rencontre de réseautage qui s’est tenue le 27 novembre.

Une décision prise d’avance
La surprise de Mme Bourgoin a été d’autant plus grande que le maire Denis Coderre a demandé aux Corporations de développement économique communautaire (CDEC) et aux Centres locaux de développement (CLD) de lui soumettre des propositions de fusion. Cette demande a été formulée par le maire lors d’une rencontre qui s’est tenue la semaine avant le dépôt du projet de loi.

«M. Coderre nous avait dit que nous devrions réfléchir à une façon de fusionner nos services, alors nous avons été particulièrement surpris de voir que la décision semble déjà prise», souligne Mme Bourgoin.

Elle espère que la ville saura reconnaître les organisations performantes et génératrices de développement économique dans son choix.

Si la fusion des services inquiète Mme Bourgoin, elle ne s’en fait pas pour le faible financement de la promotion et du développement économique. En 2015, la Ville consacrera seulement 11 500$ à ce poste budgétaire.

«Il est possible qu’on ne voit pas les investissements parce que la décision n’a pas encore été prise. Probablement que le financement viendra directement de la Ville-centre», estime-t-elle.

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