Âgée d’à peine 18 ans, Amy Beaulieu O’Donnell a remporté pour une 3e fois consécutive le titre de championne au monde de la danse country. La jeune originaire de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles a commencé à pratiquer cette discipline en 2009. Elle a défendu son titre lors des Championnats mondiaux de la danse country à Orlando la semaine du 29 décembre dernier.
«Quand on m’a annoncé que j’avais eu le meilleur pointage, j’étais très heureuse, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer de joie», raconte-t-elle.
Amy qui avait également remporté les honneurs lors des championnats de 2013 et 2014 à Nashville au Tennessee, a été introduite à cette danse par un couple d’amis passionnés du country.
«Je voulais essayer quelque chose de nouveau. L’opportunité s’est présentée et je l’ai saisie. J’ai toujours aimé danser et faire du sport alors c’est un bon mélange, c’est pour cela que j’ai continué et que je veux me rendre plus loin», confie Amy.
La danseuse est également étudiante de 2e année au cégep Édouard-Monpetit. Elle a des pratiques de danse une à deux fois par semaine dans une école de Saint-Eustache avec d’autres amoureux du country.
«J’ai trouvé un partenaire pour l’année prochaine. Je vais me préparer pour les prochains championnats, car je veux défendre mon titre. Je voudrais également pouvoir participer aux Jeux de la danse country, soit l’équivalent des Jeux Olympiques dans notre discipline», indique-t-elle.
Faire connaître la danse country
Amy qui a grandi dans le quartier de Pointe-aux-Trembles, rêve de faire connaître ce sport au Québec.
«Il y a beaucoup de gens qui me félicitent, mais qui ne comprennent pas vraiment ce que je fais, dit-elle. Aux États-Unis, il s’agit d’une activité prestigieuse et reconnue, mais ici, peu de gens la connaissent. J’aimerais pouvoir transmettre ma passion et que d’autres gens s’intéressent à cette belle pratique.»
La famille d’Amy qui dépense près de 10 000$ pour qu’elle puisse poursuivre son rêve, est présentement à la recherche de commanditaires.
«Les cours, les billets d’avion, les chambres d’hôtel, les robes, tout est très cher. Nous voulons qu’elle puisse continuer car elle nous rend très fiers et elle fait vraiment ce qu’elle aime», conclut la mère d’Amy, Lyne Beaulieu.