«Le chien est le meilleur ami de l’Homme», dit un proverbe. Mais, s’il était aussi un partenaire et un agent de guérison? C’est ce que suggèrent les personnes qui pratiquent la zoothérapie, cette forme de thérapie qui s’opère grâce au contact avec les animaux de compagnie.
«À l’heure de l’informatique et des réseaux sociaux, je crois que la zoothérapie offre quelque chose de vrai, de concret: un véritable contact humain et animal. Aujourd’hui, les personnes qui vivent en ville ont de moins en moins la chance de rencontrer des animaux et c’est bien dommage», estime Nathalie Racine, zoothérapeute.
Bien qu’elle ne remplace pas la médecine traditionnelle, la zoothérapie peut avoir de multiples avantages. «Il ne s’agit pas d’un remède aux maladies, mais c’est une thérapie à part entière. Son utilisation a des effets positifs et complémentaires aux autres thérapies et traitements. Elle peut procurer à la personne un bien-être psychologique et physiologique», indique le site Internet de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.
«Il y a des aînées en résidence qui ne parlent presque plus et qui s’ouvrent complètement en présence des animaux, me confient parfois des infirmières qui travaillent dans le milieu. Ça les ramène à un autre moment de leur vie», affirme Mme Racine, qui offrira une conférence sur le sujet le 10 octobre prochain, à la bibliothèque de Rosemont.
Ainsi, le simple fait de tenir entre ses mains un chat, un lapin ou de caresser un chien peut aussi améliorer les capacités motrices des personnes âgées, assure l’intervenante.
De plus, celle-ci travaille parfois en collaboration avec des psychologues dans le milieu de la santé mentale, afin de favoriser la valorisation des usagers en promulguant des soins aux bêtes par exemple. La simple présence réconfortante d’un animal peut avoir un effet calmant sur les bénéficiaires, selon l’Institut Douglas.
«On fait aussi de l’animation auprès des jeunes. Une activité consiste à demander aux enfants à faire de la lecture en compagnie de chiens. Cela renforce leur confiance personnelle quant à leurs facultés, parce qu’ils sont moins nerveux devant les animaux», explique Mme Racine.
Une conférence sur la zoothérapie sera présentée dans le cadre du Mois de l’accessibilité universelle à la bibliothèque de Rosemont, le 10 octobre, de 18h30 à 19h45.