Saint-Léonard

Une zone virtuelle pour les jeunes de Saint-Léonard

Reda Ynineb et Inès Bouteiller sont tous deux intervenants à La Zone.

Lieux de regroupement pour les jeunes à Saint-Léonard, La Zone propose maintenant une programmation virtuelle en cette période de confinement.

« Moins de deux jours après notre fermeture, on s’était rendu compte que les jeunes se sont en quelque sorte rués sur les réseaux sociaux parce que le local était fermé, se rappelle Inès Bouteiller, intervenante à La Zone pour les YMCA du Québec. On s’est dit que l’on continuerait à être présent pour eux, à proposer les activités qu’ils aiment faire. »

Depuis, La Zone propose plusieurs genres d’activités, qui varient au rythme du calendrier. Cours de cuisine, danse, compétitions de jeux vidéo en ligne, activité sportive sous la supervision d’un entraîneur certifié. On y retrouve autant de propositions éducatives que purement ludiques.

Des intervenants de l’extérieur peuvent également être invités afin de discuter de certaines problématiques. « Il y a deux mois, on avait reçu deux personnes du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) qui présentaient leur initiative. Là, elles seront en direct pour faire un suivi », donne en exemple Mme Bouteiller.

« La programmation actuelle a été réfléchie avec les différents intervenants, souligne Mme Bouteiller. Pour l’instant, il y a les jeux vidéo et les défis artistiques qui fonctionnent vraiment bien, mais ça dépend de la personnalité des jeunes. »

Elle remarque d’ailleurs qu’en plus des habitués de l’endroit, certaines activités ont également pu attirer un plus large public.

« Ça leur permet de sortir de l’ambiance tendue du confinement, constate Mme Bouteiller. On sait que certains comptaient vraiment sur nos activités pour découvrir de nouvelles choses, faire des rencontres et s’affirmer dans leur personnalité. On voulait qu’ils aient la possibilité d’être ensemble, malgré la fermeture du lieu. »

Jeune fréquentant l’endroit, Gérard-Claude le voit comme une occasion de maintenir le contact. Dans son cas, il aime en particulier les défis qui sont lancés chaque semaine. « C’est dommage qu’on ne puisse pas se voir face à face, mais je comprends. Ça permet d’entretenir nos relations et de savoir comment les autres vont. Ça évite aussi de rester dans la solitude. »

Des propos qui rejoignent Adler, un autre assidu de l’endroit. « C’est mieux de participer que de rester à ne rien faire chez soi. Au moins, on reste en contact et on se parle. » Pour sa part, il aime en particulier les activités de dessins.

Pour sa part, Dale fréquentait régulièrement l’endroit lorsqu’il était ouvert. Pour l’instant, la programmation en ligne ne l’intéresse pas tant. « Je préfère interagir avec les gens en face à face. Je n’aime pas vraiment parler devant un écran, explique-t-il. Ce n’est pas non plus tout le monde qui a accès à l’Internet. »

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