Pour la quatorzième année d’affilée, une cueillette de dons entièrement citoyenne et bénévole a été réalisée dimanche 18 décembre en face du Café Southside à Saint-Léonard. Ce qui était au départ une initiative entre amis est devenue, au fil du temps, une tradition ancrée dans la vie de la communauté et qui permet d’aider les familles dans le besoin à l’approche des Fêtes.
Un des co-organisateurs de l’événement, David Colasurdo, affirme que les gens ont répondu à l’appel et qu’il y a eu un élan de générosité sans pareil, même si le lieu et l’heure de la collecte ont été annoncés seulement trois semaines à l’avance. Cette année encore, la collecte a permis de remplir quatre camions de tonnes de denrées pour l’occasion.
«On est à Saint-Léonard aujourd’hui, mais du monde sont venus de Rivière-des-Prairies, de Montréal-Nord, d’Anjou, etc., pour venir déposer des denrées ici, explique M. Colasurdo. On ramasse de la nourriture, des jouets en bonne condition, des vêtements et des produits d’hygiène et nous remplissons ensuite les quatre camions pour la Mission Bon Accueil. On veut créer une énergie dans la communauté, et c’est 100% bénévole.»
Durant la présence de Métro sur place, plus d’une dizaine de personnes sont venus à pied ou en voiture porter des sacs et des boîtes remplis de denrées, témoignant de la contribution communautaire importante à cette cueillette. Mission Bon Accueil reçoit ensuite les denrées à son local de Saint-Henri et distribuera les jouets aux enfants d’ici Noël tout en faisant des provisions de denrées non-périssables.
Pas de chèque, seulement de la reconnaissance
«C’est la quatorzième année qu’on fait cette collecte et à l’origine, on était 10-15 chums qui voulaient faire une différence. Avec le temps, c’est devenu quatre camions de 18 pieds remplis de nourriture et de jouets comme aujourd’hui.»
Il explique que leur cueillette n’est pas supportée par des entreprises privées ou des commerces et qu’elle est entièrement bénévole et le fait de personnes qui souhaitent simplement redonner à la communauté.
«On pourrait payer pour faire des publicités à la radio, mais les gens nous supportent beaucoup et ont fait la promotion de l’événement à notre place. Il n’y a pas eu beaucoup de bonnes histoires à raconter, surtout après deux ans de pandémie, mais cette cueillette, c’est une bonne histoire, et je suis content de pouvoir redonner. Pour nous, ce ne sont pas des chèques qui est important, c’est la reconnaissance.»