Le député de Saint-Léonard – Saint-Michel, Massimo Pacetti a réagi par voie de communiqué, le mercredi 5 novembre, en fin de journée, à la suite de la décision du chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, de le retirer du caucus. Une enquête a été demandée en lien avec des allégations d’harcèlement sexuel.
Rappelons que ces allégations d’harcèlement sexuel proviendraient de deux députées du Nouveau parti démocratique (NPD).
« À 9 h 30, ce matin, j’ai été informé par Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada, que j’étais suspendu du caucus, suite à des allégations de « faute personnelle » portées contre moi.
À date, on ne m’a pas fourni les détails spécifiques des allégations qui ont conduit à cette suspension. Le président de la Chambre des communes, Andrew Scheer, avec qui j’ai l’intention de coopérer pleinement, a été mandaté pour mener une enquête indépendante, laquelle, j’en suis certain, m’exonérera.
Jusqu’à ce que preuve soit faite, je siégerai comme député indépendant à la Chambre des communes et continuerai à représenter les citoyens de ma circonscription de Saint-Léonard – Saint-Michel, lesquels j’ai représentés avec intégrité et dévouement depuis mai 2002. »
Le chef du PLC aurait été informé de ces allégations le 28 octobre dernier et demandé « immédiatement » à la whip de la formation politique, Judy Foote, de communiquer avec les députés et de suivre la procédure pour mener une enquête.
Aucune accusation n’a encore été portée.