Une légère augmentation des plaintes a été observée dans le Sud-Ouest au cours de la dernière année avec 35 nouvelles demandes qui ont débouché sur huit enquêtes, comparativement à 32 dossiers ouverts en 2019, révèle le rapport annuel 2020 de l’ombudsman de la Ville de Montréal.
Quatre enquêtes sur huit ont été complétées, dont seulement deux se sont avérées fondées et réglées dans l’arrondissement, précise le rapport de Me Nadine Mailloux. Quatre autres étaient toujours en traitement au 31 décembre 2020.
Les sujets les plus préoccupants pour les résidents du Sud-Ouest ont été en lien avec le zonage et l’urbanisme (8), les nuisances (7), les stationnements et les débarcadères (5), la sécurité (4), les travaux publics (4), les services aux citoyens (3), les voies cyclables (2), les sports et loisirs (1) et les animaux (1).
Dans le rapport déposé le 17 mai, on fait mention d’une intervention par l’ombudsman en lien avec la procédure entourant l’expulsion d’une piscine municipale dans l’arrondissement.
Après une situation survenue sur son territoire, le Sud-Ouest s’était engagé à améliorer cette procédure. Cependant, l’ombudsman a constaté qu’elle n’avait pas été revue. L’enquête a permis d’identifier des enjeux comme la gradation des sanctions, la modulation de la durée de l’exposition selon le comportement, la documentation des interventions et l’énonciation des motifs de l’expulsion aux usagers.
À la suite de l’enquête, l’arrondissement a revu l’encadrement de son personnel concernant la manière de gérer un usager qui ne respecte pas les règles. Les consignes des piscines municipales ont également été mises dans un seul et unique document pour faciliter son application.
Dans la métropole, un nombre record de plaintes a été déposé au cours de la dernière année avec 2 150 dossiers traités, dont 498 enquêtes, comparativement à 1 966 en 2019.
Les demandes déposées dans le Sud-Ouest représentent donc 1,6% de tous les dossiers traités par l’ombudsman de la Ville de Montréal pour la dernière année.
25 380
Nombre de dossiers traités par l’ombudsman de la Ville de Montréal depuis 2003.