Évasion

Plongée dans l’art aborigène

L’imaginaire des Aborigènes d’Australie, dont les racines remontent jusqu’à 60 000 ans avant notre ère, résonne encore aujourd’hui avec une fascinante modernité. L’exposition Lignes de vie que lui consacre le Musée de la civilisation (MCQ) jusqu’au 5 septembre, à Québec, offre un regard unique sur un art où la beauté des œuvres fait écho à la dignité de ces peuples. Métro vous propose un tour d’horizon en six photos.


Cosmogonie
L’art aborigène en est un de symboles et de symbiose. Symbolique, d’abord, par les références aux mythes fondateurs dont il est ponctué, et symbiotique, ensuite, en raison du rapport presque humain qu’il entretient avec le paysage et son relief, ses couleurs, son ciel et son immensité.


Transmission
L’œuvre permet aussi aux communautés aborigènes de transmettre leur savoir, leurs rites et leurs mythes aux générations qui viennent, gardant ainsi vivante leur culture malgré les blessures laissées par l’histoire coloniale.


Résistance
C’est notamment par l’art que les communautés aborigènes australiennes ont survécu à des siècles d’assimilation et d’indigence. Encore aujourd’hui, les artistes contemporains puisent à même les références de leurs ancêtres pour affirmer avec force leur identité, redonnant un souffle unique et puissant à leur droit d’exister.


Mémoire
L’art a aussi permis aux peuples aborigènes de se réapproprier leur histoire et de faire éclater le folklore dans lequel ils ont longtemps été confinés.


Réinvention
Lignes de vie accorde une large place à l’art aborigène contemporain, pour montrer la vitalité de ces cultures qui ont su intégrer les codes de l’art moderne à leur propre folklore pour se réinventer.


Communion
Chaque exposition du MCQ est une invitation à bâtir des ponts entre les civilisations. Lignes de vie jette ainsi une nouvelle lumière sur l’exposition C’est notre histoire, qui traite des Premières Nations et qui est présentée, elle aussi, au MCQ.

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