Lancé il y a à peine plus d’un an en pleine pandémie, le service de livraison RestoLoco se positionne en concurrent québécois face aux géants Uber eats, DoorDash ou SkipTheDishes. Dans le cadre de sa toute première ronde de financement, le «petit québécois» fait appel à ses compatriotes pour investir en lui, croître et s’aventurer vers de nouveaux marchés au Québec et au Canada.
La plateforme RestoLoco a choisi d’ouvrir 10% de son capital aux investisseurs et prône un modèle différent des autres grands concurrents. «On ouvre notre capital, car c’est un projet collectif, le modèle est accès sur l’économie locale. Les restaurants, le public et les clients que l’on dessert vont pouvoir s’intégrer à RestoLoco», explique le président et fondateur, Axel Lespérance.
L’objectif affiché est de «se financer et croître». Grâce aux fonds levés, l’entreprise va pouvoir développer ses interfaces et agrandir son équipe afin de solidifier son offre. RestoLoco a pour but d’étendre son activité à plusieurs villes du Québec et au reste du Canada. «Si maintenant on veut desservir d’autres grandes villes, ça prend de l’investissement pour la publicité, les partenariats ou la mise en place de la plateforme.»
C’est avec enthousiasme que la start-up lance un appel public aux investisseurs pour accroître sa croissance et continuer sa mission d’émanciper les restaurateurs québécois et canadiens des plateformes étrangères de livraison de repas en ligne telles que Uber Eats ou DoorDash.
Encore jeune, RestoLoco est optimiste pour l’avenir. «On a passé le cap de la première année et eu une superbe réponse du marché avec plus de 2 M$ de repas vendus. L’engouement et l’intérêt du public a été au rendez-vous», explique le fondateur.
En moins d’une semaine, RestoLoco a levé, via la plateforme en ligne d’investissement canadienne FrontFundr, près de 67 000 $. Le seuil maximal affiché se situe à 250 000 $. «Nous sommes optimistes d’atteindre le seuil maximal. On est déjà rendu à 25 %», souligne Axel Lespérance.
Pour la livraison, RestoLoco base son modèle sur les partenariats établis avec des compagnies de taxis locaux déjà existants permettant un «déploiement rapide» dans un secteur. «On fait du partenariat avec les taxis sans leur apporter de la concurrence ni de décentralisation.» Et si des initiatives locales existent déjà dans un secteur, Axel Lespérance veut «rassembler ces initiatives sous une même marque» afin de faire le poids face aux géants et leur force de marketing.