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Les Montréalais attendaient depuis longtemps le retour des karaokés

Xavier Baron-Tardif chante au premier soir du retour du karaoké au bar Au vieux St-Hubert. Photo: Josie Desmarais/Métro

Des mesures sanitaires et des mois d’attentes qui ont paru des années ont séparé les Québécois de la danse et des karaokés. C’est chose du passé depuis que de nouveaux assouplissements sanitaires sont appliqués dans les bars et restaurants. Les Montréalais n’ont pas raté l’occasion de pousser la chansonnette comme hier soir pour un karaoké, au bar Au vieux St-Hubert situé dans le Village à Montréal.

Aller dans les bars était toujours permis, mais ces activités de danse et de chant étaient proscrites par souci sanitaire. Oscar Mailhot attendait ce moment avec impatience. «Je suis venu célébrer l’ouverture du karaoké et en plus ça tombe le jour de la fête de mon ami. Je travaille dans un bar et j’attendais que cela recommence. […] Je vois une vraie différence avec les autres soirées, le retour du chant change beaucoup de choses», explique celui qui chantera quelques minutes plus tard Time is running out de Muse.

L’ami en question, François-Xavier Croteau-Champagne, fête donc ses 18 ans avec le retour du karaoké au Québec. «On a prévu cette soirée hier soir pour ma fête. Le retour du karaoké est une bonne nouvelle parce qu’on attendait ça depuis longtemps. On avait hâte. Avec mon ami, on s’était promis de venir ici avant la pandémie.»

Pour sa part, c’est sur L’Été indien de Joe Dassin que François-Xavier a performé.

Les personnes sur place ressentent la ferveur que peut amener la permission de chanter. «Ce n’est pas forcément le karaoké qui me manquait, mais surtout l’ambiance que cela apporte. Je ne suis presque pas sorti parce que justement il n’y avait pas ça. C’est beau cette émulation qui revient. Je pense que le pire est derrière nous, même si je pense qu’il y aura des cas, mais moins d’hospitalisations», explique François-Xavier.

Avec de nouveaux assouplissements des mesures sanitaires, les Montréalais se sont époumonés au micro du bar Au vieux St-Hubert comme pour rattraper le temps perdu. Le début de soirée était réservé à un show d’humour. Par la suite, le bar a été réaménagé pour l’occasion en plaçant une plaque de plexiglas entre l’emplacement des chanteurs et le reste du public, comme prévu dans les règles sanitaires. Et les performeurs du soir se déplaçaient masqués jusqu’à la scène.

Un client régulier accoudé au comptoir du bar indique voir une vraie différence en matière d’ambiance entre les autres dates et le soir du 15 novembre. «Cela apporte une vraie différence et une nouvelle clientèle», dit-il.

Chantal, originaire de Colombie-Britannique, a été «embarquée» Au vieux St-Hubert de manière tout à fait imprévue. «On passait devant le bar. On devait rentrer chez nous et c’est finalement l’enthousiasme de mon amie qui a fait que l’on est entrées Au vieux St-Hubert. C’est ma première fois ici, on n’est pas forcément venues pour le retour du karaoké.» Mais plus d’une heure plus tard, celle-ci a cédé à l’appel de Guns N’ Roses.

Le gérant sur place a veillé au grain lorsque des clients oubliaient de porter leurs masques dans les moments où la musique amenait leur corps à «bouger sur la piste de danse». Rappelons que le port du masque est toujours requis lorsque l’on n’est pas attablé ou que l’on ne chante pas sur la scène.

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