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La gratuité des jeux vidéo a un prix!

Le nouveau modèle d’affaires à la mode pour les compagnies de jeux est le Free to play (F2P). Les grandes firmes «donnent» leur jeu vidéo. Complets, sans l’être vraiment, les titres proposés sont offerts aux joueurs qui peuvent, ou non, acheter des items pour progresser plus rapidement. Oui, c’est gratuit, mais cette gratuité mettra à l’épreuve votre patience.

En effet, pour acquérir certaines améliorations dans votre aventure vidéo ludique, il vous faudra jouer longtemps, très longtemps. Par contre, pour une modique somme, un message répétitif vous suggérera de vous amener à la boutique virtuelle où toute une panoplie d’objets est en vente. La décision de vous procurer ou pas ces choses vous revient. Je hais ça! L’impression de me faire tordre le bras pour acheter me rebute.

En guise d’exemple, en début de partie, dans le jeu de zombies Dead Trigger (iPhone), on nous file un puissant M16. Wow! Avec cette arme, je vais faire un bout de chemin, me suis-je dit. Détrompez-vous! J’ai fait deux ou trois petits niveaux, et devinez quoi? J’ai perdu ma carabine lorsqu’un zombie m’a fait trébucher. Pour la ravoir, il me fallait 35 pièces d’or, sinon j’étais obligé de l’acheter! J’ai joué
six heures avec un pistolet de fortune et j’ai accumulé seulement six pièces. J’ai effacé le jeu!

Certes, le F2P permet aux amateurs d’essayer un titre et de voir s’ils l’aiment ou non. Cela évite aux entreprises de faire des démos, que je trouvais personnellement plus valables. Certains titres obligent la connexion aux réseaux sociaux.

En échange de cette pseudo-gratuité, nous devons accorder à ces concepteurs, le droit de poster (lire spammer) des messages en notre nom sur Twitter ou Facebook pour inviter nos amis à aller essayer leurs produits. On incite le joueur à cliquer sur «Like» afin d’obtenir plus de ressources ou d’argent afin d’avancer plus rapidement. Je déteste ça…

Heureusement, les Free to Play n’opèrent pas tous de la même façon. D’aucuns offrent plutôt des améliorations cosmétiques, qui n’affectent pas la jouabilité. Bravo! Là d’où je viens, on respecte son client. Un acheteur qui se sent floué ne récidive pas… Pensez-y.

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