Borderlands 2 suit le sentier tracé par son prédécesseur. J’avais reproché au premier opus son manque de profondeur. Ce n’est pas le cas de cette seconde mouture, riche en dénouements, et en action. Le scénario, solide et amusant, nous propulse cinq ans après la fin de la première offrande de la série. Borderlands 2 occupe l’esprit. C’est mon jeu de l’année!
Nous retournons sur Pandora, cette planète post-apocalyptique, un peu à l’image de celle présentée dans la série de films Mad Max. Cette fois, notre ennemi est le Beau Jack, un tyran sanguinaire qui possède aussi Hyperio», une entreprise qui fabrique des armes. Il est donc extrêmement puissant! Vous l’aurez deviné : notre mission est de le renverser.
Les quatre personnages offerts proposent une jouabilité adaptée à notre style de jeu. Les bourrins préféreront Salvador. Il a la subtilité d’un tank Panzer. Axton, lui, plaira aux ingénieurs dans l’âme. Il construit des tourelles défensives très pratiques! Quant à Maya, son pouvoir réside dans le contrôle mental. Elle immobilise ses adversaires, les rendant ainsi très vulnérables. Zér0 est le dernier, mais non le moindre. Cet assassin complet excelle non seulement au corps à corps, mais aussi au tir longue distance (sniper).
Les éléments de jeu de rôle offrent une personnalisation très précise de chacun de nos personnages. Il faut explorer, ouvrir de nombreux coffres afin de dénicher l’article qui nous conférera l’avantage sur les nombreux déjantés peuplant les différents bourgs. Détrousser les cadavres devient impératif, mais attention aux animaux et aux insectes géants, qui nous considèrent comme leur prochain repas! À ce chapitre, celui de l’intelligence artificielle, malgré le urlook rebutant, nos ennemis à l’allure simplette brillent d’intelligence. Bravo Gearbox!
Bordelands 2 devient encore plus amusant en mode coopératif. Chacun choisit son personnage et les quêtes se font en groupe. Les véhicules se contrôlent bien et ajoutent beaucoup au plaisir d’éliminer du maboul en équipe. Bémol : je trouve dommage de devoir combattre de nouveau les «boss» d’un secteur déjà nettoyé. Ils renaissent!? Cela nous sort de l’immersion, et l’effet de surprise n’est plus. La carte du monde est aussi parfois nébuleuse. Malgré ces petits irritants, Borderlands 2, j’adore!