Google envisage de racheter Firework, une jeune pousse qui a développé une application gratuite de partage de vidéos similaire à TikTok, d’après un article du quotidien américain The Wall Street Journal publié vendredi.
Sur le modèle de TikTok (propriété du groupe chinois ByteDance) – qui connaît un immense succès auprès d’un public très courtisé, les ados – l’application Firework permet de partager des vidéos courtes et originales.
Lancée l’année dernière par d’anciens dirigeants de Snap, LinkedIn et JPMorgan Chase, la start-up californienne a été valorisée à plus de 100 M$ lors d’une levée de fonds cette année, d’après le quotidien.
Il précise que Weibo, le Twitter chinois, a aussi exprimé son intérêt, mais sans aller aussi loin dans la discussion.
«Firework est l’avenir de la télévision sociale sur mobile», se définit l’entreprise sur son site web. «Du moment où vous vous réveillez à votre coucher, Firework vous aide à échapper à la banalité avec des vidéos immersives et interactives, choisies pour aller avec votre style de vie unique».
La vidéo est rapidement devenue le marché clef pour tous les géants de l’internet, grâce à son format plébiscité par les jeunes générations.
Avec ses 500 millions d’utilisateurs revendiqués l’année dernière, TikTok a pris de l’avance.
Les grandes plateformes veulent avoir leur réseau social fréquenté par les pré-ados. Google dispose déjà de YouTube, acquis il y a 13 ans et devenu incontournable à tous les âges, avec 500 heures de contenus téléchargés sur le site toutes les minutes d’après le géant de la recherche sur internet.
Même Facebook, qui a déjà Instagram, un réseau concentré sur l’image (photos, vidéos, gifs), a entrepris de créer un concurrent à TikTok: Lasso a été lancé au Mexique, d’après des propos tenus par Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, lors d’une réunion interne qui a fuité dans la presse.
«On va voir si on peut faire marcher Lasso dans les pays où TikTok ne prend pas encore trop de place avant d’entrer en compétition dans des pays où TikTok fonctionne déjà», déclarait ainsi Mark Zuckerberg en juillet, d’après le site spécialisé The Verge.