Nous sommes en 2047, soit 24 ans après la fin de Crysis 2. La ville de New York est recouverte d’un immense dôme érigé par la terrible corporation C.E.L.L. (Crynet Enforcement Local Logistics). Baptisée Le Dôme de la Liberté, cette rotonde a été construite afin de servir de prison pour asservir les Cephs, ces extraterrestres qui possèdent des tronches de céphalopodes. Nous jouons le rôle de Prophet. Notre ADN mutant, ainsi que notre «nanocombinaison» font de nous un redoutable chasseur. Notre mission : sauver l’humanité!
Le scénario est mince, je vous l’accorde. Il a été clairement conçu pour les néophytes qui n’ont pas goûté aux deux opus antérieurs. La mécanique de jeu reste élémentaire et le contrôle des singuliers pouvoirs que nous confère notre armure est simple. D’un coup de bouton, la puissance de notre blindage se décuple pendant un court moment. La fugacité prend tout son sens grâce à la fonction d’invisibilité. Bondir très haut rend nos stratégies plus intéressantes. Mais attention : surveiller la jauge d’énergie est impératif!
Chacune de nos superbes actions en demande beaucoup. Il faut laisser le temps à nos systèmes de se recharger!
Notre cuirasse futuriste a été simplifiée. Nous n’avons plus besoin d’attribuer l’influx de puissance aux différentes composantes de l’habit comme auparavant. Au début, vous aurez le sentiment d’être moins fort que dans l’opus précédent. Cette impression se dissipera dès le premier corps à corps. Rien ne vaut l’efficacité d’un bon coup de pied bien placé sur une carcasse de voiture pour écraser des vilains plusieurs mètres plus loin!
Oui, nous pouvons jouer les Rambo et tirer sur tout ce qui bouge. Mais sachez qu’on encourage la furtivité. L’arc est une belle addition à l’arsenal. Ses différentes pointes rendent l’expérience complète. Les flèches explosives sont mes préférées, mais j’avoue avoir un faible pour les «électriques» qui terrassent les malfrats, surtout lorsqu’ils ont les pieds dans l’eau… L’intelligence artificielle de nos ennemis laisse parfois à désirer. Ils ont des comportements erratiques et ont tendance à répéter fréquemment les trois ou quatre mêmes phrases, mais c’est un bien léger irritant.
Crysis 3 est beau sur Xbox 360, mais il est magnifique sur PC! Les théâtres d’opération, vastes et plus ouverts, offrent une jouabilité moins linéaire que dans la version précédente. Les graphismes témoignent de la puissance de l’engin Crytek. Certains diront que le jeu semble plus facile que ses deux prédécesseurs. Je ne crois pas. Crysis 3 mérite qu’on étudie bien les différentes possibilités d’attaque avant de s’investir dans une mission. Un bon titre qui vous occupera pendant environ huit heures.