Il aura fallu trois années à la compagnie française Ubisoft pour lancer Splinter Cell Blacklist. L’espion Sam Fisher revient plus en forme que jamais afin de contrer un complot visant le pays de l’Oncle Sam.
Désormais responsable du groupe Échellon 4, Sam et son équipe se déplacent à bord d’un Paladin, un énorme avion de transport de l’armée, transformé en quartier général volant.
Contrairement à l’opus précédent (Conviction), qui se voulait plus introspectif et plus personnel, une sorte d’incursion dans la vie privée de l’agent, Blacklist nous plonge au cœur de ce qu’il fait le mieux : accomplir des missions impossibles.
Fisher, dont la tignasse grisonnante trahit son âge, possède une pléiade de gadgets pour compléter ses nombreuses affectations. Son repaire mobile, un avion de transport Paladin de l’armée, lui permettra de couvrir la planète à la recherche d’un dangereux terroriste. Tout le côté RPG s’y déroule. On peut y améliorer ses équipements, faire des missions secondaires en solo ou en coopération et aussi perfectionner son appareil afin d’accélérer, entre autres, la vitesse de développement de ses nouveaux joujoux.
Clairement, Ubi a privilégié un retour aux sources pour le dernier-né de sa série phare. Les niveaux offrent une belle variété de jouabilité qui plaira autant aux furtifs qu’aux bourrins. Mais attention, une fois alertés, les méchants posent un défi de taille qui, souvent, se solde par notre élimination.
Cependant, les missions secondaires nous sortent de l’immersion. Asynchrones, elles ne sont pas collées à la trame narrative principale. Par exemple, on nous demande de tenir une ambassade. Les vagues de malfrats se succèdent et nous devons les éradiquer. Elles nous font perdre le sentiment d’urgence que crée le scénario initial.
Je m’attendais à me faire assaillir par les soldats étrangers, ce n’a pas été le cas. Ils préfèrent se diriger vers notre dernière position connue. Cela nous laisse amplement le temps de déguerpir et de revoir notre stratégie. C’est un choix de conception et de jouabilité.
À deux, l’aventure prend une autre tournure. Il faut favoriser la communication et le travail d’équipe. Blacklist marque le retour du mode multijoueur «Spies vs Mercs». Des affrontements rapides quatre contre quatre, au cours desquels nous campons en alternance le rôle des espions et des soldats. C’est du solide!
Splinter Cell Blacklist
- Compagnie : Ubisoft
- Classement : M
- Le jeu est en français.
- Multijoueur en coop locale et sur l’internet
- Prix : 60 $
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