Compte rendu des plus grands disparus et des nouveau-nés dans les nouvelles technologies en 2013.
Plusieurs produits technos phares ont été mis au rancart cette année. Soit parce qu’ils ne généraient plus suffisamment de revenus, parce que leur bassin d’utilisateurs était trop petit ou, dans un cas du moins, pour des raisons toujours mystérieuses. Heureusement, certaines jeunes entreprises ont aussi fait leur apparition et montrent déjà un certain potentiel.
Les disparus de 2013
Google a l’habitude de mettre fin à ses aventures les moins réussies. À la quantité de services et de produits que l’entreprise lance par année, il serait difficile de lui en vouloir. La réaction a toutefois été vive suite à l’annonce du retrait de son agrégateur de flux RSS Google Reader. Quelques entreprises ont toutefois su prendre le relais, tout particulièrement Feedly.com.
Yahoo!, propriétaire de son ancien rival AltaVista depuis 2003, a finalement mis fin cet été à ce qui était à une époque le plus populaire des moteurs de recherche sur internet. Le site n’était toutefois plus l’ombre de ce qu’il était dans les années 90 depuis qu’il a été dépassé par un certain Google. AltaVista.com renvoie désormais à la page d’accueil de Yahoo!.
Le premier lecteur MP3 digne de ce nom tirera finalement sa révérence la semaine prochaine, le 20 décembre. Les inconditionnels de WinAmp ont néanmoins encore une lueur d’espoir, grâce à une initiative populaire lancée par quelques développeurs (savewinamp.com), qui vise à convaincre AOL d’ouvrir le code source de l’application. Plus de 43 000 personnes ont déjà signé une pétition en ce sens.
Les nouveau-nés de 2013
L’un des plus grands succès du site de financement participatif Kickstarter a finalement vu le jour en 2013, la montre intelligente Pebble. La montre, qui permet de recevoir les notifications de son téléphone intelligent et même d’y installer de petites applications, aura certainement une place de choix dans les différents palmarès technos de 2013.
L’accessoire Leap Motion permet de capter précisément le mouvement des mains et des doigts devant son écran afin de contrôler son ordinateur sans clavier ni souris. Leap Motion a un bon potentiel dans des milieux spécialisés, comme les hôpitaux, mais avec quelques améliorations et un bon écosystème d’applications, la technologie pourrait aussi éventuellement être à considérer à la maison, surtout que l’appareil ne coûte que 80$.
Contrairement à Pebble et Leap Motion, Snapchat n’est pas un nouveau produit. Mais la popularité de l’application de partage de photographies qui s’autodétruisent après quelques secondes a littéralement explosé en 2013. L’entreprise a même refusé une offre d’achat de Facebook de plus de 3 G$ plus tôt cette année. Audacieux.