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Gears of War 3: on ne réinvente pas la roue…

Oui, Gears of War 3 offre des monstres gros comme des immeubles. Oui, le jeu propose une mécanique qui a fait ses preuves. Certes, son système pour se mettre à couvert fonctionne à merveille. Il est beau et poli comme un sou neuf! Par contre, la carence de nouveautés et de surprises désole. Le jeu n’est pas mauvais, juste très semblable à ses deux prédécesseurs. Epic a préféré jouer la carte de
la stabilité.

Dans la campagne, qui grugera entre 8 et 10 heures de votre vie, on retrouve les mêmes leviers que l’on doit déclencher en se cachant derrière des caisses semblables à ce qu’on connaît déjà, mais destructibles cette fois, en tentant d’éliminer des hordes de monstres.

Au chapitre des nouveautés anémiques, on remarque un fusil à canon coupé et le rajout d’une baïonnette sur la carabine «Retro Lancer». Désormais, on peut aussi «marquer» ses ennemis afin que nos comparses puissent concentrer leur tir sur une cible particulière. Par ailleurs, nous faisons face à une double menace : les Locustes et les Lambents. Ces derniers naissent de racines géantes et explosent en projetant de l’acide sur les ennemis. Une fois morts, ils disparaissent. L’addition d’exosquelettes à la Alien rajoute un bref vent de fraicheur à cette franchise qui, après trois tomes, aurait besoin de renouveler sa jouabilité.

Le doublage en français est bien fait. J’avoue avoir été séduit par la scène d’apocalypse, au ralenti, qui ramène la musique de Roland Orzabal  (Tears for Fears), jouée au piano. C’est efficace. Tout comme les ellipses de temps qui permettent de changer de peloton de combat. Par exemple, si nous défendons une position, aidés par nos collègues distants, le jeu nous fera revivre la même scène, mais avec la perspective des membres de l’escouade nous ayant prêté main-forte. C’est un bon flash.

Gears of War 3, c’est com­me un collage d’influences de plusieurs titres. Le scénario est souvent prévisible. Je ne vous surprendrai pas en disant qu’il y aura une suite. Manifestement, les gens chez Epic savent qu’on ne change pas une formule gagnante. Cependant, on peut l’épicer un brin afin de surprendre les fans qui ont fait notre réussite. Et rien à redire sur l’intelligence artificielle : c’est solide. Un conseil : jouez en mode «difficile» pour bien en profiter. L’option «normal» pardonne beaucoup plus.

En ligne, c’est mieux
Le mode coop sur Xbox live dynamise la campa­gne. Jouer avec d’autres humains rend l’expé­rience riche. En multijoueurs, Gears of War 3 nous propose, entre autres, de jouer les monstres et de tenter de mettre à mal les humains, comme dans Left 4 Dead… Gears of War 3 a été manifestement pensé pour jouer en ligne, tout com­me le 1 et le 2! Le jeu est bon, beau, mais ne réinvente pas la roue.

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