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DLC: qu’êtes-vous prêt à acheter?

Le DLC est bien connu du monde des gamers: c’est le downloadable content, c’est-à-dire le contenu téléchargeable. La plupart du temps, ce sont des ajouts à un jeu vidéo pour lesquels il faut payer. On achètera un personnage de plus, un tableau, des missions ou simplement de nouveaux vêtements. La stratégie de mise en marché est très simple: augmenter les revenus d’un jeu en offrant la possibilité de bonifier son expérience en échange de quelques dollars. Jusque-là, ça va. Mais, on remarque depuis peu une tendance inquiétante, celle de lancer des jeux incomplets, auxquels il manque des éléments essentiels. On force ainsi le joueur à télécharger du contenu et, souvent, à dépenser plus pour une expérience de jeu de base.

Dans le cas où le DLC est gratuit, il permet de conserver l’intérêt des joueurs et d’éviter que le jeu soit relégué aux oubliettes. Il est légitime de se demander si le contenu téléchargeable n’est pas là pour corriger les bogues d’un jeu qu’on a trop rapidement envoyé en magasin. Le jeu est à peine disponible que, déjà, on doit faire de longues mises à jour, une situation bien frustrante pour tous les gamers.

Payer pour de l’acquis?
Pour le DLC payant, on remarque certains dérapages. Le plus récent exemple: EA qui annonce que, dans son prochain jeu de golf, Rory McIlroy PGA Tour, le parcours d’Augusta ne sera pas inclus. Incroyable! Augusta, c’est le Master, un des quatre tournois majeurs du circuit de la PGA. EA laisse cependant planer la possibilité que le parcours puisse être disponible en téléchargement. En gros, c’est comme si on vous demandait de télécharger du contenu pour pouvoir participer à la finale de la Coupe Stanley à NHL 15.

Les jeux coûtent une fortune à produire, mais la demande n’a jamais été aussi forte. Entre la capacité de payer des consommateurs et le désir de rentabilité des studios, l’équilibre est fragile. L’industrie va se buter contre une communauté rébarbative si elle ne gère pas avec plus de doigté le DLC payant.

Dans le monde du divertissement, l’offre est immense, mais c’est encore le jeu vidéo qui propose le meilleur ratio plaisir/dollar, mais pour combien de temps?

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