Le boxeur américain Patrick Day, qui était dans un état critique depuis le violent K.O. dont il a été victime samedi soir, est mort à 27 ans mercredi des suites de sa lésion cérébrale, a annoncé le promoteur de combats Lou DiBella.
«Patrick Day est décédé le 16 octobre 2019, des suites de la lésion cérébrale traumatique qu’il a subie dans son combat» des super-welters contre son compatriote Charles Conwell, indique le communiqué.
«Il était entouré de sa famille, d’amis proches et de membres de son équipe, dont son mentor, ami et entraîneur Joe Higgins. Au nom de la famille de Patrick, de son équipe et de ses proches, nous sommes reconnaissants pour les prières, le soutien et les marques d’amour adressés à Pat depuis sa blessure», a poursuivi Lou DiBella.
C’est au 10e round que Patrick Day a subi son K.O., samedi soir dans la Wintrust Arena de Chicago, après un terrible crochet gauche de Conwell, sa tête ayant heurté lourdement le tapis. Malmené durant tout le combat, il avait déjà vacillé juste avant sur une droite de son adversaire.
Patrick Day a été évacué inconscient sur une civière et transporté à l’hôpital Norhtwestern Memorial de la ville, où il a ensuite subi en urgence une opération de chirurgie cérébrale. Dans le coma depuis lors, il se trouvait dans le service de soins intensifs de l’hôpital.
Ce combat marquait son retour sur un ring après une défaite en juin à New York contre Carlos Adames, sa quatrième en 22 combats durant sa carrière professionnelle débutée en 2013.
Day est au moins le troisième boxeur professionnel à mourir des suites de blessures sur un ring cette année.
Le boxeur argentin Hugo Santillan est décédé en juillet après un combat à San Nicolas, juste au nord de Buenos Aires. Sa mort est survenue deux jours seulement après celle du Russe Maxim Dadashev des suites d’une lésion cérébrale subie au cours d’un combat contre le Portoricain Subriel Matias dans le Maryland (est des États-Unis).
Dans son communiqué, M. DiBella a appelé indirectement les autorités à adopter des normes de sécurité plus strictes autour d’un combat de boxe, sans entrer dans les détails.
«Il est très difficile d’expliquer ou de justifier les dangers de la boxe dans un moment pareil (…) Cependant, l’heure est venue de passer à l’action. Bien que nous n’ayons pas les réponses, nous savons les nombreuses questions à poser et nous avons les moyens d’y répondre de manière responsable, pour rendre la boxe plus sûre pour tous les participants», a-t-il écrit.