Sports

Violette Louet un modèle de détermination

Violette Louet a offert de belles performances lors de compétition de judo Elite 2020.

À droite, Violette Louet en pleine action lors de la compétition d’Élite 2020.

À sa toute première participation à la compétition Élite 2020 de Judo-Canada, la judoka de Pointe-Saint-Charles, Violette Louet, a été couronnée vice-championne du Canada. L’athlète de 16 ans a remporté trois combats face à des adversaires qu’elle a déjà affrontées lors de compétitions précédentes.

«Cela fait des mois que je m’entraîne avec mon coach Loïc Imbert au club Judo Monde et au centre national avec Alexandre Émond dans l’espoir de me démarquer et j’ai enfin accédé à la finale», raconte-t-elle.

Ce championnat, tenu la fin de semaine du 11 et 12 janvier au Centre Pierre Charbonneau de Montréal, a rassemblé une centaine d’athlètes.

«C’est une compétition importante, car Judo Canada avait envoyé une invitation aux huit meilleurs judokas de leur catégorie», précise le directeur technique chez Judo Monde, Claude Bédard.

Nervosité

Violette Louet se prépare à sa première compétition en Allemagne qui aura lieu en mars.

Lors de la finale, Violette a ressenti le stress, la nervosité et la pression. Son adversaire de la Colombie-Britannique, Lolieva Rakila, a essayé de la balayer.

«Mes deux pieds se sont alors collés et je me suis enfargée dans mes propres jambes. Une erreur de ma part», confie-t-elle.

L’étudiante en quatrième secondaire de la Polyvalente Saint-Henri en retire une leçon et souhaite se reprendre en mai prochain lors des prochains championnats canadiens à Edmonton. Elle entend travailler davantage son calme et concentration.

Son entraîneur Loïc Imbert a salué sa détermination et Claude Bédard a qualifié sa progression de phénoménale. Plus tôt cet automne, le directeur général de Judo Canada, Nicolas Gill l’a qualifiée de futur espoir olympique.

Violette Louet croit pouvoir atteindre cet objectif pour ses 24 ans. Elle a déjà un modèle sous les yeux avec la judoka canadienne Christa Deguchi, sacrée championne du monde chez les moins de 57 kg.

Consciente de ses progrès, la Montréalaise consacre 17 heures à son entraînement tout en poursuivant ses études en profil enrichi. «Certains professeurs et amis comprennent ma passion et me donnent de l’aide supplémentaire parce qu’ils savent combien j’aime ce que je fais», dit-elle.

Motivation

Elle est fière de surmonter les écueils. «C’est difficile certains jours. C’est dur mentalement avec l’école, les entraînements, la fatigue, la perte de poids», confie-t-elle.

L’ex-champion olympique, Nicolas Gill, explique la recette pour réussir. «La qualité première chez un athlète, dit-il, c’est sa motivation. Il faut que cela soit la chose la plus importante pour un jeune, car la route est longue et remplie d’embûches et il faut être prêt à se surpasser.»

À long terme, ce qui fait la différence, c’est le talent sur le plan psychologique et la préparation mentale. «La visualisation fait partie du processus de motivation, ajoute-t-il. Les athlètes se projettent dans le futur et se voient sur une marche du podium.»

La motivation de Violette Louet est de réussir à garder le cap sur son objectif. «Je veux être la meilleure et battre mes concurrentes dans ma catégorie», affirme l’athlète.

Récemment, elle a obtenu la médaille d’or dans sa catégorie lors de la compétition provinciale, la Coupe Gadbois, qui se tenait à la mi-janvier dans le Sud-Ouest. Notons le record de participation de 770 judokas à ce tournoi.  Son prochain défi? Violette participera à sa première compétition internationale à Thuringe, en Allemagne, le 21 mars prochain. Un camp d’entraînement est aussi prévu du 22 au 25 mars.

Articles récents du même sujet

Exit mobile version